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Les piratages successifs des plus grands acteurs du Web n’ont échappé à personne ces dernières années. Pour ceux dont le business model est en partie basé sur la sécurité qu’ils peuvent apporter à leurs clients, c’est toujours un sacré coup dur, tant pour les bénéfices que pour les employés ou encore pour l’image de l’entreprise. C’est ce qu’a vécu Yahoo! en 2013 et 2014, même si ces attaques n’ont été révélées qu’en 2016. Ces attaques avaient à l’époque impacté plus de 500 millions de comptes utilisateurs, et avaient été « soutenues par un Etat non identifié », selon Marissa Mayer, la PDG du groupe fondé à Santa Clara. Des piratages qui avaient eu un impact conséquent sur la vie financière du groupe, puisqu’en plein rachat par le groupe Verizon, l’ancien géant du Web avait dû accepter de baisser son prix de vente de 350 millions de dollars à cause de ceux-ci. Ces déconvenues ayant eu lieu sous le mandat d’une des femmes les plus puissantes de la Silicon Valley, cette dernière a décidé de renoncer à sa prime annuelle et à son attribution annuelle d’actions, au bénéfice de ses salariés. Une maigre compensation face aux déboires connu par le groupe ces dernières années, mais dont le geste reste à saluer.