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L’Association française de la relation client et le groupe Kea, conseil en direction générale, ont voulu savoir : l’intelligence artificielle va forcément bousculer les compétences des cerveaux organiques… Mais comment les chefs d’entreprise appréhendent-ils cette remise en cause accélérée de leur vision de l’entreprise ? Kea & Partners et Tilt Ideas ont interrogé 89 professionnels d’entreprises adhérentes à l’AFRC, tous secteurs confondus, entre juillet et septembre 2018. En substance : 93 % des dirigeants estiment que la révolution des compétences est une opportunité pour leur entreprise, 96 % y voient un atout pour rester compétitif et
82 % la ressentent comme un levier pour être une marque employeur attractive. Mais… 8 % seulement « estiment que leur organisation est vraiment prête à affronter cet enjeu majeur ». Moralité :
« L’intelligence artificielle va indiscutablement bouleverser les compétences des équipes qui
doivent apprendre à développer leur intelligence émotionnelle, mais également celles des managers qui vont passer d’un management “consommateur de talents” à un management “développeur de talents”. » À la clé, la fonction RH. Elle doit se réinventer.