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Le think-tank citoyen La Fabrique Spinoza proposait d’évaluer de zéro à dix l’affirmation suivante : « Je suis globalement satisfait de ma situation professionnelle actuelle ». Il ressort de ce sondage une moyenne de 5,3 sur 10. Autrement dit, bonheur au travail, bien-être, mal-être, souffrance semblent hélas cohabiter dans d’exactes proportions. Chez EcoRéseau, dans notre Baromètre de l’optimisme mensuel, on se réjouit à moitié de cette bonne nouvelle en demi-teinte. L’étude montre un réel clivage entre 23% de salariés très satisfaits contre 18% de salariés très insatisfaits. Les principales causes avancées par les salariés en souffrance sont le manque de reconnaissance et d’autonomie, la complexité des relations humaines et hiérarchiques souvent conflictuelles, un salaire considéré comme trop bas. 26% des salariés s’ennuient au travail, tandis que 44% ne trouvent tout simplement pas de sens à ce qu’ils font. Stress professionnel et surinvestissement ont évidemment des répercutions négatives sur le bonheur individuel et familial. Pour la moitié des salariés en situation de souffrance au travail, il est urgent de repenser ou de réenchanter le travail, à commencer par lui redonner du sens.