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38% des actifs français considèrent que le développement de leur employabilité est principalement de leur propre ressort. C’est ce qui ressortirait de l’étude réalisée auprès des actifs français par l’IFOP et publiée le 21 septembre par Monster, un leader mondial de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, sur le sujet des leviers de l’employabilité et des meilleurs moyens de la développer. Ces derniers se montrent confiants dans leur formation et leurs capacités propres à accroître leur employabilité, tout en étant conscients du rôle déterminant que leur employeur peut jouer, via notamment la formation continue aux nouvelles technologies.
La notion d’employabilité vue comme « la capacité d’évoluer de façon autonome à l’intérieur du marché du travail, de façon à réaliser, de manière durable, par l’emploi, le potentiel qu’on a en soi. L’employabilité dépend des connaissances, des qualifications et des comportements qu’on a, de la façon dont on s’en sert et dont on les présente à l’employeur » exige que le niveau de qualification et de compétence joue un rôle critique dans l’employabilité. Dans les faits, plus de quatre actifs français sur cinq (82%) s’estiment suffisamment formés pour le secteur d’activité dans lequel ils souhaitent travailler, et 34% l’affirment avec certitude. Seuls 18% de la population active ne s’estiment pas suffisamment formés pour le poste qu’ils souhaiteraient obtenir, une part qui grimpe à 21% chez les 18-24 ans et 30% chez les chômeurs ayant déjà travaillé.
Plus d’un actif sur trois (38%) estime que cette tâche repose principalement sur ses épaules. A contrario, ils sont un sur cinq à considérer que cela incombe en premier lieu à leur employeur actuel (24%) via des modules de formation. Ils comptent ensuite sur leur réseau professionnel (15%), les organismes de formation (14%), les pouvoirs publics (5%) et les coachs de carrière (3%).
La formation continue demeure principal vecteur d’employabilité devant le réseau professionnel, les actifs plébiscitant la formation et un accompagnement personnalisé. Enfin, le vécu du salarié est considéré comme un capital immatériel concurrentiel pour l’entreprise pour 18% des actifs interrogés.
Source : Monster