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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !
Confiance dans les associations • Notre confiance dans l’action associative continue de se renforcer, et encore plus chez les moins de 35 ans. Le crédit à l’égard du secteur associatif atteint 60 % et est supérieur à la confiance que les personnes placent dans la société (23 %) ou dans leur propre avenir (51 %). La 16ᵉ édition de l’Observatoire du Don en Confiance révèle que pour allouer leur confiance, les citoyens disent être de plus en plus attachés à ce que le monde associatif soit contrôlé en faisant preuve de transparence. Le profil du donateur est en train d’évoluer, les nouveaux sont de plus en plus jeunes et agissent souvent sur le coup de l’émotion. Malgré le contexte inflationniste, le premier frein au don demeure le manque de confiance à l’égard de l’utilisation des fonds (67 %), devant le manque d’argent (56 %) et le fait de ne pas se sentir solidaire de certaines causes (34 %).
L’ampleur des produits contrefaits • Selon l’ONG Foodwatch qui défend le droit à l’information des consommateurs, énormément d’aliments frauduleux circulent dans l’Union européenne. Poulet gonflé à l’eau, thon avarié injecté d’additifs, faux miel… Tous ces produits contrefaits, contaminés ou illégaux se retrouvent dans notre assiette ! Les nouveaux chiffres concernant les saisies de produits alimentaires et boissons frauduleuses réalisées en collaboration avec Europol, la Commission européenne et l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) sont accablants. Pas moins de 8 000 tonnes de produits illicites et 6,5 millions de boissons ont été saisis. Pour Foodwatch le sujet reste tabou. Il n’y a pas assez de contrôles et quand les fraudes sont enfin détectées impossible de savoir quels sont précisément les produits concernés, où ils sont vendus, et en quelle quantité !
Sévérité contre les crimes environnementaux • Le Parlement européen et les États membres de l’UE se sont mis d’accord pour allonger la liste des crimes environnementaux, en y ajoutant le commerce illégal de bois, l’importation d’espèces invasives, ou la pollution des navires. Le texte introduit la notion d’infractions qualifiées qui causent la destruction d’un écosystème ou d’un habitat dans un site protégé, ou des dommages à la qualité de l’air, du sol ou de l’eau. Cette directive permettra de sanctionner plus sévèrement les crimes contre l’environnement, soit le crime d’écocide. Les entreprises en infraction se verront infliger des amendes représentant 5 % de leur chiffre d’affaires mondial annuel ou 40 millions d’euros. Elles pourront être privées de financements publics et seront tenues de réparer les dommages et d’indemniser les victimes. Les individus coupables d’infractions environnementales entraînant la mort encourront une peine de dix ans d’emprisonnement. Enfin, ce texte signe la fin de l’impunité pour les criminels environnementaux !
Climat : financement insuffisant • Le Programme des Nations unies pour l’environnement révèle que le financement de l’adaptation climatique des pays en développement a reculé de 15 % en 2021 sur un an et il est estimé que certains de ces pays auraient besoin de financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels. Rappelons-le aussi : les 55 économies les plus vulnérables du point de vue climatique ont déjà subi des dommages à hauteur de plus de 500 milliards de dollars au cours des deux dernières années.
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