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L’effet JOP continue dans les magasins
Fort du succès des Jeux olympiques et paralympiques, les produits dérivés dont la Phryge, mascotte de la compétition, sont particulièrement plébiscités dans les magasins.
Une dernière parade sur les Champs-Élysées samedi dernier. Et il est temps de dire au revoir aux athlètes et à cet été sportif qui a fait vibrer la France entière. Pour les plus nostalgiques, il reste encore les produits dérivés des Jeux olympiques qui font fureur dans les rayons des magasins partenaires. À l’instar du géant de la distribution Carrefour qui a vendu 4,3 millions d’articles depuis le lancement de la collection en 2022 dont 560 000 mascottes Phryges. Les clients ont aussi été séduits par les « tote bags », les gourdes, les teeshirts ou encore les articles de fournitures scolaires arborant les symboles des Jeux. Des ventes qui ont augmenté avec le coup d’envoi des épreuves olympiques, le 24 juillet. Si on ne connaît pas encore les retombées économiques exactes des produits dérivés, le groupe évoque une augmentation de 25 % de son chiffre d’affaires pendant l’événement.
La Phryge sur la première place du podium
Qui aurait parié lors de sa sortie que la peluche rouge en forme de bonnet phrygien ferait un franc succès ? Alain Joly, président-fondateur de Doudou et Compagnie, qui produit la Phryge, lui en était persuadé : « À Tokyo, qui ont été des Jeux un peu particuliers parce que sans public, plus de deux millions de mascottes vendues, et à Pékin, 25 millions de mascottes vendues. Donc on savait que le million serait largement franchi. Le million et demi, c’était a minima ce que nous comptions faire. Et très honnêtement, je pense qu’on va faire beaucoup plus », a-t-il déclaré mercredi sur Franceinfo.
Et pourtant, tout avait mal commencé pour celle qui avait été critiquée avant même sa mise sur le marché, victime de la mauvaise foi française. Au fil des représentations, des apparitions et du succès incontestable des Jeux auprès des Français, elle est devenue la star incontestée des produits dérivés. Boostée par son exposition sur les réseaux sociaux et sur les sites de compétition, la mascotte subit même des ruptures de stock sur certains modèles alors qu’au total, 1,5 million de Phryges ont été fabriquées et vendues aux distributeurs.
Un succès qui gagne les enseignes de sport
Les données des ventes des produits dérivés dans les boutiques officielles des JOP devraient être dévoilées dans peu de temps par le Comité d’organisation des Jeux. En attendant, les autres distributeurs partenaires constatent également une hausse de la fréquentation dans leurs magasins et notamment les enseignes de sport. Decathlon observe une augmentation de « 10 % de la fréquentation » pendant l’événement et qui se traduit par une hausse de 40 % des ventes sur les produits en collaboration avec Paris 2024. Même constat pour le Coq sportif, l’équipementier des équipes de France qui indique avoir observé un pic des ventes la deuxième semaine des Jeux avec « 6,12 fois plus de ventes » que la semaine précédente.
Selon la fédération du commerce spécialisé Procos, les enseignes de sport ont « bénéficié de l’ambiance générée par les JO » et constate des ventes en hausse de 4,5 % en août par rapport à l’année 2023. Un engouement qui donnera peut-être l’occasion à certains Français de se réconcilier avec le sport.