Une libellule au service de la chirurgie cardio-vasculaire

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Une nouvelle compréhension de la mécanique de la respiration et du comportement des larves de libellule pourrait accoucher d’une nouvelle génération de valves cardiaques prothétiques. Affirmation d’ingénieurs du Caltech, Mory Gharib et Chris Roh. Les deux chercheurs ont constaté que les larves de libellule respirent et bougent en inhalant de l’eau, en extrayant l’oxygène, puis en expulsant l’eau à travers une valve anale à trois feuillets, dont la structure est étonnamment semblable à celle des valvules cardiaques. La larve de libellule serait le seul insecte à utiliser la propulsion par jet pour se déplacer et le seul arthropode connu à utiliser l’inhalation et l’expiration réciproques à travers le même orifice pour respirer sous l’eau. À l’instar de l’anus des larves de libellules, les valves cardiaques se composent de deux ou trois feuillets (en fonction de la valve) qui contrôlent le débit. Gharib et Roh ont l’intention d’utiliser ce qu’ils ont appris des libellules pour concevoir une nouvelle valve cardiaque prothétique multifeuille capable de diriger des jets dans des directions spécifiques ‒ iitation du flux sanguin naturel sortant de la valve. Cette nouvelle technologie vise à réduire les nombreuses complications post-transplantation en raison de valvules trop génériques qui ne se prêtent pas aux spécificités morphologique de chaque patient.

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