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Flow, l’outil de la start-up Plume Labs, permet de prévoir les pics et de calculer le niveau de pollution de l’air grâce à des capteurs d’oxyde d’azote et de particules fines. C’est après avoir travaillé sur le changement climatique au MIT que Romain Lacombe, à l’origine spécialisé en maths et en économie à Polytechnique, s’est tourné vers les data sciences adaptées à l’environnement. Cette pollution de l’air est très peu perceptible et changeante d’une ville à l’autre, entre l’espace intérieur et l’extérieur, et en fonction des moments de la journée. La quantification est donc nécessaire. Le capteur peut se fixer sur un sac à dos ou sur une poussette, et être connecté en Bluetooth au smartphone, qui émet une alerte s’il y a un pic. Ce petit objet concentre plusieurs technologies de pointe. Les principaux gaz, comme le dioxyde d’azote (NO2), sont mesurés grâce à des nano-capteurs, tandis que capteurs optiques au laser permettent de mesurer la concentration de l’air en particules fines. De quoi élaborer des cartes collectives de la pollution de la ville en temps réel pour changer les habitudes.