Temps de lecture estimé : 1 minute
Ces structures de l’infiniment petit peuvent laisser passer l’eau et retenir le sel. Une séparation bienvenue, développée par des chercheurs américains du laboratoire national Lawrence Livermore en Californie et de la Northeastern University (Massachusetts). Pour y parvenir, l’équipe a adopté une approche biomimétique, en s’inspirant des aquaporines, ces protéines qui favorisent le passage de l’eau à travers les cellules vivantes et dont la découverte avait fait l’objet d’un prix Nobel en 1980. L’utilisation de nanotubes de carbone, 50000 fois plus fins qu’un cheveu, a permis d’être plus efficace. Leur surface interne très lisse assure une perméabilité élevée à l’eau, tandis que la petite taille des pores bloque les ions de sel plus gros. Une étape essentielle vers un procédé industriel de désalinisation…