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France
Des aigles mousquetaires contre le high tech
Les terroristes sont aujourd’hui capables de bidouiller des drones achetés en ligne pour en faire des armes ou des mouchards téléguidés. Pour répondre à cette nouvelle menace, l’armée française teste une solution pour le moins low tech : le déploiement d’aigles royaux spécialement entraînés pour attaquer les drones malveillants. Quatre rapaces sont aujourd’hui spécialement dressés à cette fin. Leurs noms : Athos, Portos, Aramis et D’Artagnan, capables de détecter à plusieurs milliers de mètres des drones et de les neutraliser. Pour familiariser les rapaces avec leurs futures proies, leurs œufs ont éclos sur des drones et ils sont nourris dessus depuis leur naissance…
Japon
La société japonaise Burton projette des images dans les airs sans écran support pour donner l’illusion que la figure en 3D flotte dans l’espace. La plupart des dispositifs d’affichages holographiques ont des limites : support de projection obligatoire, champ de visualisation limité, mauvaise qualité de l’image projetée. Par le dispositif Aerial 3D les chercheurs parviennent à faire apparaître des motifs simples et du texte en 3D en mêlant technologies laser et plasma. Les images sont créées grâce à des émissions de plasma à proximité de points de focalisation ciblés de lumière laser. Les molécules présentes à ces points spécifiques de l’espace libèrent alors de l’énergie sous forme de photons, créant ainsi les différents points de l’image en trois dimensions qui surgit. Les applications futures ? Dans la signalisation de situations d’urgence (accidents de la route, catastrophes naturelles…), afin de faciliter la communication en signalant les lieux importants (personnes à évacuer, vivres, secours, zone de danger…). Bien entendu les acteurs de la publicité et du divertissement suivront aussi…
Chine
Ehang 184-3, le drone-taxi
Même si l’on en parle depuis quelque temps, EcoRéseau Business ne pouvait pas faire l’impasse sur ce drone autonome capable de transporter une personne, qui a fait sensation au CES de Las Vegas. Le monoplace a été imaginé pour transporter un passager dans les airs, en toute sécurité et sans qu’il ait besoin d’avoir son brevet de pilote. Une future réponse à l’engorgement des villes ? Il suffit d’entrer sa destination sur la tablette tactile embarquée, comme sur un système de navigation GPS classique, puis de cliquer sur le bouton « décollage ». Entièrement automatisé, l’Ehang se charge de tout : pilotage, communication avec le contrôle aérien, évitement des obstacles, choix de la route aérienne la plus sûre… Dans la cabine, le passager dispose d’un coffre pour un sac, de la climatisation et d’une connexion Internet 4G. L’autonomie est de 23 minutes et la vitesse peut atteindre 100 km/h. Les huit moteurs à hélices développent une puissance de 142 chevaux. Les quatre bras du drone peuvent se rétracter afin de prendre moins d’espace lorsqu’il est en mode parking. La commercialisation devrait être lancée dans l’année à un prix se situant entre 190000 et 285000 euros.