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Si 80 % des clients ou acheteurs en ligne déclarent tenir compte des avis publiés sur les sites marchands et non marchands, cela n’implique pas que ces avis soient justifiés ou fiables. Les fausses critiques émanant des concurrents sont légion. Les avis à coup sûr élogieux proviennent de sites qui rétribuent leur auteur. La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a mené une enquête auprès de soixante entreprises, de laquelle il ressort une non-conformité des avis à hauteur de 35 %. A partir du 1er janvier 2018, un décret oblige les entreprises à être plus transparentes en présentant davantage d’informations relatives aux avis qu’elles recueillent et publient. Seulement, le recours à la contrepartie n’est pas interdit par la loi. De plus, les sites ne sont pas obligés d’instaurer un tel contrôle. Conséquence : continuer de faire confiance au bouche-à-oreille et aux conseils des amis ou des spécialistes reste un gage de sûreté.