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Si le ciel étoilé au-dessus de nos têtes est infini, nous abritons également en nous-mêmes une infinité de cellules et d’atomes. De l’infiniment grand à l’infiniment petit, tout n’est qu’une question de perspective. Du macrocosme au microcosme, il n’y a qu’un pas que les chercheurs des universités de Durham, Rice et North Carolina State semblent être en passe de franchir. Ils allient leurs efforts pour inventer une nanomachine qui détruit les cellules cancéreuses. Les machines sont sensibles à un rayon lumineux ultraviolet acheminé par le biais d’une fibre optique. Une fois à proximité immédiate des cellules cancéreuses malignes, il est possible de les actionner. Elles se mettent alors à tourner sur elles-mêmes (3 millions de tours par seconde) et détruisent les cellules environnantes. Ces molécules motorisées sont l’analogue dans le domaine de l’infiniment petit du hand spinner : 50000 nanomachines accolées entre elles seraient à peine aussi large qu’un cheveu humain. Pour le moment, les tests sont effectués sur des petits poissons. La lutte contre le cancer progresse donc également grâce aux nouvelles technologies qui permettraient aux traitements d’être moins invasifs.