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Selon le dernier baromètre annuel de la chambre de commerce américaine en France, la crise sanitaire n’a pas provoqué une panne de l’attractivité de l’hexagone, dont l’érosion est restée contenue en 2020. Les entreprises américaines restent le premier employeur étranger en France. Mais des craintes pointent le bout de leur nez. Pour 80 % des entreprises américaines interrogées, le climat social est devenu le premier facteur regardé pour investir en France, et 54 % y voient un frein à leurs investissements dans le pays en comparaison avec les autres nations européennes. Aussi, 28 % des investisseur·ses américain·es s’attendent à ce que leurs effectifs diminuent dans les deux ou trois ans à venir, soit 21 points de plus que l’an passé. Optimistes, 40 % des investisseur·ses interrogé·es anticipent une évolution positive du contexte économique en France.