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L’ÉVÉNEMENT…
…s’est tenu le 21 novembre, au Théâtre de la Madeleine à Paris, devant 700 personnes : la présentation des « Trucs qui Marchent », organisée par la Fédération du même nom, les Trucs qui Marchent. Son objet est très sérieux même si son drôle de nom semble un gag. Il s’agit de dupliquer des initiatives prises par des communes, idées qui ont bien fonctionné. Évidemment, pour les élus locaux, au premier rang desquels les maires, leur annoncer de bonnes nouvelles dans ce pays, ça change, eux et elles qui ont été et sont confrontés à une quantité incommensurable de défis, la covid, la violence, la multiplication des normes qui leur tombent dessus car l’État est ainsi fabriqué, la violence, le budget, le découragement, les démissions, des indemnités dérisoires, l’idée qu’ils et elles peuvent faire avec rien… Qu’a-t-on vu sur scène ? Eh bien ce que l’on connaît bien dans l’ordre de l’optimisme, des initiatives d’associations, d’entreprises, et même de l’État, en partie, et ça mérite d’être souligné.
J’en donne deux exemples, mais il en est beaucoup plus. Au Manoir, dans l’Eure, un vélobus à assistance électrique pour le ramassage scolaire avec huit places. Et dans son sillage, en toute sécurité, les enfants à vélo. À Marsanne dans la Drôme, on a tempéré les tensions que créent les projets d’implantations d’éoliennes : les édiles et les exploitants desdites éoliennes ont proposé à une centaine de foyers de devenir actionnaires de l’entreprise ! À la clé, quelque 6 % de rendement par an. Pas mal !
LES AUTRES
Là, je plaide pour ma paroisse, celle de la Ligue des Optimistes que je préside. Nous allons renouveler les instances de l’association et donner partout plus de place aux délégués territoriaux de la Ligue. Associer davantage les gens de terrain qui font vivre nos missions. Nous allons dupliquer entre eux des manifestations qui réussissent pour que tous en profitent et les mettent en oeuvre. C’est un peu la logique de la FDTQM, citée supra… Ce seront des livres à promouvoir, des dîners optimistes à organiser, des rendez-vous en terre optimiste, une conférence de la Ligue des Optimistes à décentraliser… Et au fond, on a voulu en profiter pour relancer une grande journée telle que celle qu’organise le Printemps de l’Optimisme, mais qui partira cette fois du terrain, avec une vingtaine d’événements régionaux, précédés d’une avant-première à Paris, organisée avec notre partenaire ÉcoRéseau Business. Une soirée originale, un show qui donnera la parole à trois ou quatre des conférenciers de la Ligue pour couvrir tout le champ : le développement personnel, le bonheur au travail, la priorité aux bonnes nouvelles, montrer ce qui marche… À la clé, une médiatisation générale de l’ensemble de l’opération.
DEUX LIVRES
Faites-les lire, de Michel Desmurget aux éditions Seuil, qui se dresse contre l’envahissement
du pire et du meilleur des réseaux sociaux. On voit bien qu’encourager la pratique de la lecture, c’est enrichir le langage, la culture générale, la créativité, c’est stimuler l’attention, les capacités de rédaction, la compréhension d’autrui et l’empathie. Lire est indispensable. Au travers de la lecture, nous développons des éléments fondamentaux de notre humanité, les aptitudes intellectuelles, les compétences émotionnelles, les facultés sociales. Faire lire nos enfants (« Pour en finir avec le crétin digital », sous-titre Desmurget) est plus que jamais un devoir et une priorité.
Avec Osez l’optimisme, c’est une originale éphéméride qu’a conçue Catherine Testa, déjà autrice de plusieurs livres chez Michel Lafont. Voilà un carnet à spirale empli de réflexions quotidiennes, – 365 citations – et de pensées positives. Un accessoire de bureau pour, de temps en temps, retrouver la pêche quand on se pose des questions et que l’on a besoin de se requinquer. Un joli cadeau de fin d’année.