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Attention aux bosses et aux dos d’âne ! La nouvelle Classe A est très basse, design oblige, et son spoiler avant a tendance à frotter, mieux vaut donc contrôler la vitesse. Mais la compacte de Mercedes y gagne en esthétisme et monte en gamme en affirmant son identité de marque avec ses aînées : même calandre très large, lignes épurées, capot plongeant, silhouette étirée. La « petite » Merco gagne 13 centimètres en longueur au profit surtout du coffre. L’esbroufe, elle, se loge à l’intérieur avec un habitacle de haute volée, une planche de bord ovale magnifique et surtout deux écrans panoramiques contigus (deux fois 10 pouces, soit
52 cm) : l’un au-dessus du volant pour une instrumentation entièrement numérisée (affichage tête haute en option), l’autre, tactile, au centre de la planche de bord pour le multimédia et la clim. Effet limousine Classe S garanti !
La high tech au volant
Le constructeur allemand qui cible une clientèle plus jeune mais fortunée vu les tarifs joue à fond la carte du technologique et de l’intelligence artificielle : pavé tactile au bas de la console centrale, volant multifonction avec deux mini-joystick, assistant personnel façon Siri d’Apple ou Google Home pour les commandes vocales et pour surfer sur le net, régulateur adaptatif et aide active au changement de voie pour rouler en mode semi-automatisé. Cap sur la modernité et le futur. Sauf sous le capot. Ici, ni hybride ni électrique, mais de classiques motorisations essence ou diesel avec boîte manuelle ou robotisée. En l’occurrence le bloc essence 4 cylindres turbo à injection directe de la Classe A 200 et la boîte 7G-DCT forment un joli duo silencieux, souple et nerveux.
Modèle essayé : Mercedes Classe A 200 Progressive Line BVA 7G-DCT. Tarif : à partir de 36 100 €. Tarifs gamme essence : de 27 649 à 50 399 €. Tarifs gamme diesel : de 32 199 à 43 899 €.