Le Sommet de l'inclusion économique

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La quatrième édition du Sommet de l’inclusion économique se tiendra lundi 25 et mardi 26 novembre à Paris. EcoRéseau Business est partenaire.

« L’inclusion au cœur des transitions. Agir pour la France des tours et des bourgs », voilà l’objectif de cette nouvelle édition – la quatrième – du Sommet de l’inclusion économique. La première journée, le 26 novembre, rassemblera conférences et tables rondes au Ministère de l’Économie et des Finances autour de quatre grandes thématiques : transition écologique, intelligence artificielle, transformation des modèles de recrutement, transition démographique. Le lendemain, le 27 novembre (à la Porte Dorée cette fois), le Sommet de l’inclusion économique laissera place à des moments d’échanges, de networking, entre talents et dirigeants. Des associations engagées en faveur de l’inclusion seront sur place. Au total, pas moins de 2 000 participants sont attendus et 70 intervenants de haut niveau (CEO, ministres, etc.).

Enfin une prise de conscience ?

« Nous voulons mobiliser les décideurs, politiques ou économiques, afin qu’ils prennent conscience de l’enjeu de l’inclusion économique dans notre pays […] On parle beaucoup d’insertion, de chômage, certes. Mais l’inclusion ? Notre rôle est de connecter les publics qui ont moins de chance que les autres, en raison de leur origine sociale, territoriale ou ethnique avec les décideurs, le marché économique », nous confie Saïd Hammouche, président de la Fondation Mozaïk, qui porte le Sommet de l’inclusion économique. « Des gens qui veulent bosser, il y en a plein. Des entreprises qui recrutent, il en existe pléthore aussi. Problème, il arrive que ces deux publics ne se rencontrent jamais », poursuit l’entrepreneur social.

Saïd Hammouche,
président fondateur du groupe Mozaïk

Ne pas opposer les campagnes et les banlieues. Pour Saïd Hammouche, c’est la pauvreté qui relie la France des tours et celle des bourgs. On pourrait y ajouter le manque d’accès aux informations, ou l’éloignement géographique par rapport aux centres de décision. « Le monde économique est encore trop dans sa bulle avec les mêmes partenaires, les mêmes prestataires. Un renouveau doit s’engager avec la mise en lien de personnes d’horizons différents ». Le rapport Borloo, en 2018, le pointait déjà : « Si l’on ajoute les territoires ruraux délaissés et certaines villes ou bassins en grave dépression, ainsi qu’une partie importante de nos territoires d’Outre-mer, ce sont plus de dix millions de compatriotes qui sont éloignés du moteur de la réussite. »

L’inclusion est bénéfique pour les entreprises

Inclure des profils divers est même judicieux d’un point de vue économique pour les entreprises. Il en va de leur productivité ! L’étude Deloitte « Diversité & Inclusion », publiée en 2020, a montré que les collaborateurs des entreprises inclusives réalisent jusqu’à +30 % de chiffre d’affaires par collaborateur. Cette même étude souligne que pour 80 % des DRH et dirigeants, l’inclusion est un avantage compétitif. Si ne pas inclure tous les talents peut être contraire à la loi, dans le cas notamment de discriminations, c’est aussi une absurdité économique, un manque à gagner pour les entreprises. Raison de plus pour que tous les décideurs se mettent à penser et agir en faveur d’une politique d’inclusion économique digne de ce nom.


L’ensemble du programme du Sommet de l’inclusion économique est à retrouver ici.

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