Temps de lecture estimé : 1 minute
En janvier dernier, EDF facturait à deux reprises un million de ses clients. Plus récemment, il y avait autant d’engouement pour Pokémon Go sur iOS que d’agacements relayées sur les réseaux sociaux chez les utilisateurs de l’application. En cause dans les deux cas : un bug informatique qui s’explique par un manque de tests préalables. Pour dompter le numérique, une nouvelle profession est en plein boom, celle de testeur de bug. Les dénominations varient pour rendre le poste plus sexy : chasseurs de bug, cyber-attaquants, petits génies de l’informatique… Dans tous les cas, ces bêta-testeurs veillent au bon fonctionnement des projets numériques (applications, sites internet…). Qu’ils soient étudiants ou informaticiens chevronnés, les testeurs de bug ont cette capacité commune de pouvoir détecter n’importe quelle faille d’un système informatique. Rigueur, patience et organisation sont les maîtres mots du métier au même titre que l’esprit de synthèse et la précision, qualités essentielles pour retranscrire les résultats de tests informatiques poussés.
Leur œil expert est très prisé par les entreprises s’appuyant dans le digital. C’est un chaînon incontournable de la conduite de projet et de la méthode agile en entreprise du fait d’une vraie prise de conscience sur les conséquences que peuvent avoir un bug, à court ou à long terme. Certaines entreprises ont en fait leur « business core ». Parmi elles StarDust s’est rapidement imposée dans le paysage de l’assurance qualité des projets de transformation numérique des grandes marques. François Joseph Viallon, CEO et co-fondateur de StarDust, en pleine phase de recrutement, décrit : « Nous permettons aux grandes marques d’externaliser la partie de test. Nos testeurs (60 sur une équipe de 100 personnes, NDLR) correspondent à trois profils principaux : le premier tiers est devenu testeur en premier emploi après un BTS informatique, le second tiers est en reconversion et le dernier tiers est composé d’autodidactes. Mais tous sont animés par un esprit de curiosité et d’une connaissance solide sur le sujet des algorithmes. Les deux compétences clés sont la curiosité et la rigueur. Nous devons leur demander de dérouler des instructions transmises par des postes d’analyse. Il s’agit d’un métier d’exécution. Mais aussi un métier où il faut être pro-actif et être capable de créer un bug ou de penser à un nouveau comportement. C’est un poste qui a toujours existé mais qui prend une nouvelle dimension et une nouvelle valeur à l’heure du tout numérique. »
Geoffroy Framery