« Liberté, flexibilité, mérite », devise du travail de demain ?

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Le 7 novembre 2017 Robert Half, cabinet international de recrutement spécialisé, délivrait les résultats de sa dernière étude RH, qui a mobilisé 302 directeurs généraux (DG) et managers français sur leur perception de l’évolution des méthodes de travail dans les cinq ans et autour de trois axes : les bureaux, l’organisation du travail et les salaires. Quelles grandes tendances?

1- « Flex office » et « desk sharing », une priorité

A la question « Selon vous, quelle évolution connaîtra l’espace de travail (les bureaux, précisément) de votre entreprise dans les cinq prochaines années ? », 31% des DG et managers interrogés répondent « l’agilité en entreprise », c’est-à-dire un lieu de travail sans bureau attribué.

Récemment, les « flex office » et « desk sharing » (bureaux flexibles et partagés) se sont développés en France. La mise en place de ces nouvelles organisations de travail aurait pour but de favoriser la communication entre services et la créativité : ingrédients de bien-être et de productivité au travail.

C’est dans cette même veine que 27% des DG et managers citent « une augmentation du travail en coworking » (espace de travail partagé où chacun travaille sur un projet distinct) et 24% envisagent « des entreprises sans bureau où tous les salariés travailleraient directement de chez eux en réseau ». Le télétravail pourrait enfin s’épanouir en France.

2- Une organisation du travail plus flexible

Interrogés sur les évolutions de l’organisation du travail, les DG et managers sont assez unanimes quant à l’intégration d’une plus grande flexibilité du travail.

En effet, ils sont 29% à penser que le travail reposera de plus en plus sur le recours à des équipes temporaires ou intérimaires.

Et aussi pour 25% d’entre eux, l’évolution de l’organisation du travail s’appuiera sur un principe de rotation professionnelle : les salariés effectuent un roulement entre deux ou plusieurs tâches ou fonctions à intervalles réguliers afin d’être confrontés à l’ensemble des postes d’une entreprise.

Enfin, ils sont aussi 25% à envisager le « job sharing », principe en vogue aux Etats-Unis et au Royaume-Uni selon lequel des salariés à temps partiel (en général un binôme) partagent les responsabilités et le travail d’une fonction spécifique.

A noter qu’ils sont tout de même 23% à opter pour l’augmentation des postes en CDI, et 17% à dire qu’il n’y aura aucun changement dans l’organisation du travail au cours des cinq prochaines années !

3- Côté salaire, la valorisation des résultats est à l’honneur

Sur l’évolution des salaires : les DG et managers sont pratiquement un sur deux à mentionner une augmentation salariale qui serait uniquement accordée sur la base des résultats de l’entreprise et/ou du salarié (44%). Ils sont également 18% à penser que la pratique de salaires de base bas couplés à des bonus plus élevés va se répandre.

L’étude de rémunérations 2018 confirme cette tendance des primes pour contribuer de manière importante à l’efficacité organisationnelle. Aussi, 16% d’entre eux envisageraient la notion de participation dans l’entreprise.

Flexibilité, créativité, liberté et engagement, voici les maîtres-mots des évolutions du travail de demain. Ces nouvelles pratiques ne pourront être mises en place de façon positive qu’en passant d’un management de contrôle à un management de confiance.

« Depuis une vingtaine d’années, l’environnement du travail se transforme sans cesse. Plus récemment, la révolution digitale et l’essor du travail à la demande changent la manière d’appréhender et de vivre le travail tant au niveau des entreprises que des travailleurs. Les nouvelles générations poussent dans ce sens, en valorisant une organisation du travail plus souple et des modes de management horizontaux. L’autonomie, la liberté et l’agilité deviennent des valeurs dominantes », commente Olivier Gélis, directeur général de Robert Half France.

* Cette étude a été développée par Robert Half. Les données chiffrées proviennent d’un institut de sondage indépendant et sont basées sur 302 interviews de directeurs généraux et managers ayant des fonctions de recrutement (issus de secteurs variés) dans l’Hexagone, en juillet 2017.

Source: Robert Half

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