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“A gig” en anglais, c’est un concert, un spectacle, en somme l’occasion ponctuelle pour un artiste de faire usage de ses compétences.
La gig economy tend à faire de chacun de nous un artiste : nous vendons notre travail et non plus notre temps, dans une économie de compétences. Le parcours de vie qui domine encore notre imaginaire date d’une époque lointaine, celle des carrières linéaires, quand le graal, c’était la stabilité. La “gig economy” accompagne la poursuite d’une nouvelle exigence : la flexibilité.
Le marché des jobs temporaires existe depuis longtemps – dans l’événementiel, la restauration, la construction – la gig economy le fluidifie et crée de nouvelles opportunités dans ce marché ancien. La startup Instantjob propose par exemple aux agences d’intérim, aux hôpitaux ou maisons de retraite, une vision en temps réel des disponibilités des personnes de leur réseau permettant de pourvoir une mission en moins de 15 minutes.
Mais la vraie nouveauté de la gig economy, c’est qu’elle est choisie et non plus subie. Side.co a pris le pari de proposer aux étudiants une alternative au traditionnel job MacDo en sélectionnant des missions ponctuelles dans des entreprises de toutes tailles : quelque 15 000 étudiants se sont enregistrés sur la plateforme en un an. Plus récemment, Skillee s’est positionnée sur les nouveaux métiers très qualifiés de Data Science, Data Engineering et Développement Web et Mobile ; résultat : 3 500 freelances enregistrés en 6 mois.
L’avenir appartient aux artistes de leur secteur.
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