La désindustrialisation de notre pays est un sujet de préoccupation et de débats. Sa mesure par le poids de l’industrie manufacturière au sein du PIB n’est pas satisfaisante.
J’ai une espérance : une France du plein emploi, dotée d’une activité économique forte, innovante et capable de se mesurer avec les plus grandes économies mondiales.
Les élections législatives n’ont pas encore eu lieu et la CGT est déjà sur le pont pour appeler les salariés à se « mobiliser pour leurs revendications ». Le quinquennat, s’il veut être le théâtre des réformes, ne s’annonce pas de tout repos sur le front syndical. Il va falloir aller très vite pour réformer.
Dix ans quasiment jour pour jour après l'installation de la Commission pour la libération de la croissance Française présidée par Jacques Attali en juin 2007, celui qui en fut le rapporteur, Emmanuel Macron, accède à la Magistrature suprême au terme d'une épopée qui incarne par son geste cet esprit d'entreprise qu'il s'agissait déjà de libérer.
Nous vivons une période marquée par une actualité sombre : la crise économique persistante, la menace terroriste, la montée de la xénophobie, la crise des migrants, ou encore le chômage qui continue de toucher plus d’un jeune actif de moins de 25 ans sur quatre.
Ce dernier a lui même fait l’objet de tellement de distinctions selon qu’il est public ou privé, selon la branche ou l’accord qui l’encadre, que personne n’y distingue plus rien.
L’entreprise de Zola ou de Ford est définitivement aux oubliettes ! Le modèle de l’unité de lieu et de temps du XIXe siècle qui a défini le salariat comme étant la règle applicable à tous a volé en éclats. Aujourd’hui, le contexte économique et social a changé. La vie d’une entreprise est passée de 75 à 15 ans. L’activité des équipes est aussi plus...