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Non, une coquille ne s’est pas glissée dans ce titre. Avec son documentaire l’Intrapreneurship Tour, Soraya Ferahtia, lauréate du premier Prix Gabriel-Live for Good (2016), donne la parole à une cinquantaine d’intrapreneurs à travers le monde. Booster et démocratiser l’intrapreunariat, tel est le credo de la jeune lauréate. L’intrapreneur est salarié d’une entreprise – le plus souvent une grande entreprise – et décide de créer un projet viable, tourné vers le social, au service de sa propre entreprise. Dit autrement, les Inside Makers (nom de la start-up de Soraya Ferahtia) prennent des initiatives et contribuent à faire évoluer la culture d’entreprise et surtout « changent le monde en transformant l’entreprise de l’intérieur ». Les projets innovants et les structures émergentes dans les entreprises naissent de plus en plus des intrapreneurs. L’intrapreunariat invite à repenser les statuts et la hiérarchie au sein des entreprises, puisque l’intrapreneur n’est ni manager ni entrepreneur, tout en étant un peu des deux. Entreprendre autrement et « innover for good » sont les maîtres-mots de Soraya Ferahtia. Les « gangsters de l’entreprise » sortent de leur fiche de poste, de leur objectif, de leur to-do list pour entreprendre autrement. L’intrapreunariat doit devenir une composante essentielle de l’entreprise ; pour l’entreprise elle-même, mais aussi pour le bien de tous. Les intrapreneurs deviennent tous acteurs du changement.