Abécédaire écologique 2023 !   

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Ezzedine El Mestiri, fondateur du magazine Nouveau consommateur en 2003
Ezzedine El Mestiri, fondateur du magazine Nouveau consommateur en 2003

Abécédaire d’une année féconde en bonnes nouvelles pour notre planète.

Dans le domaine de l’écologie où il y a tant à réaliser, nous avons cette étrange impression que rien n’a été fait ou si peu ! Et pourtant des mesures, modestes, certes, insuffisantes, peut-être, ont vu le jour pour améliorer notre quotidien, le rendre supportable.

A comme animal 

Le gouvernement a renforcé la lutte  contre la maltraitance animale. Un policier ou un gendarme a été désigné référent sur le sujet des violences faites aux animaux dans les 4 000 commissariats de police et brigades de gendarmerie. Rappelons que plus de 12 000 infractions visant des animaux domestiques sont enregistrées, chaque année par la police. Le Conseil des Ministres a décidé aussi de créer une cellule spécialisée sur la protection et le bien-être animal au sein de la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN).

B comme bâtiment

La planification écologique annoncée par le gouvernement vise d’ici à 2030, à supprimer 75 % des chaudières au fioul et baisser d’environ 20 % le nombre de chaudières au gaz, afin de réduire les émissions directes du secteur du bâtiment. Développer aussi la filière française de pompes à chaleur, pour produire chaque année un million d’unités à partir de 2030.

C comme crime

Le Parlement européen et les États membres de l’UE ont allongé la liste des crimes environnementaux, en y ajoutant le commerce illégal de bois, l’importation d’espèces invasives, ou la pollution des navires. Le texte introduit la notion d’infractions qualifiées qui causent la destruction d’un écosystème ou d’un habitat dans un site protégé, ou des dommages à la qualité de l’air, du sol ou de l’eau. Cette directive permettra de sanctionner plus sévèrement les crimes contre l’environnement, soit le crime d’écocide.

M comme Maritime

Avec près de 11 millions de kilomètres carrés, le domaine maritime français est le plus étendu au monde derrière les États-Unis. Le gouvernement a lancé une vaste cartographie génétique de son milieu marin. Ce génome de quelque 4 500 espèces végétales et animales marines sera séquencé sur huit ans. Ce programme doit aider à préserver des espèces menacées, une meilleure gestion des stocks de pêche et à identifier de nouvelles molécules dans le domaine médical, ou l’agronomie.

N comme nitrites

Un plan d’action présenté par le gouvernement a visé des baisses immédiates d’additifs nitrés et le développement de solutions visant à tendre vers la suppression de l’utilisation des nitrites dans la plupart des produits de la charcuterie d’ici à 5 ans. En attendant des engagements volontaires de l’industrie et des décisions réglementaires pour interdire définitivement les nitrites-nitrates ajoutés.

P comme pesticides

Une nouvelle stratégie visant à réduire de moitié l’usage des pesticides à l’horizon 2030 par rapport à la période 2015-2017. En plus des 250 millions d’euros déjà prévus à cet effet dans le projet de loi de finances 2024, de nouveaux crédits doivent être annoncés. Ecophyto 2030, qui doit être publié début 2024 favorisera la mise en œuvre de solutions alternatives pour mieux se préparer au potentiel retrait de certaines substances chimiques.

T comme ticket de caisse

L’année 2023 a sonné la fin de l’impression automatique du ticket de caisse, motivée par la lutte contre les substances dangereuses présentes dans ces tickets. Remédier aussi au gaspillage important : 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année. Pour obtenir un ticket de caisse imprimé, le consommateur doit désormais le demander expressément au commerçant.

V comme vaisselle

La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec) votée en 2020 a été étendue à la restauration rapide qui doit recourir à de la vaisselle réutilisable pour les repas et les boissons servis à table, comme les gobelets, assiettes, récipients ou couverts. Rappelons que les enseignes de restauration rapide servent 6 milliards de repas par an dans 30 000 points de vente en France, ce qui génère 180 000 tonnes de déchets par an !

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