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Par Vincent Priou, président de DÔM FINANCE et fondateur de DÔM REGENERATION.
TRIBUNE. « 2050, c’est demain. La neutralité carbone ne sera plus une option, mais une contrainte incontournable. Alors, pourquoi attendre ? » D’ici à 2050, la neutralité carbone ne sera plus une ambition lointaine, mais une obligation réglementaire.
Entre directives européennes et engagements internationaux, les entreprises les plus polluantes seront confrontées à une réalité incontournable : elles devront équilibrer leurs émissions. La question n’est plus de savoir si elles devront compenser, mais comment elles s’y prendront. Face à ce e échéance, un levier se distingue par son efficacité et sa résilience : l’investissement forestier.
La forêt, un actif vital pour atteindre le Net Zéro
Les forêts jouent un rôle central dans la régulation du climat. Elles captent le carbone, préservent la biodiversité et structurent des écosystèmes essentiels. Sur le plan mondial, les forêts absorbent environ 20 % des émissions anthropiques de carbone chaque année. En France, les forêts couvrent 31 % du territoire national et absorbent naturellement environ 10 % des émissions annuelles de CO₂ du pays. Pourtant, elles sont encore sous-exploitées dans la stratégie de compensation des entreprises.
Aujourd’hui, les Groupements Fonciers Forestiers (GFI) offrent un cadre d’investissement unique et pérenne. Ils permettent aux entreprises et aux investisseurs d’acquérir des parts de forêts gérées durablement, garantissant à la fois un impact écologique concret et un rendement stable sur le long terme.
Dans un contexte où les crédits carbone ne suffisent plus – tant, leur efficacité est remise en question – la détention directe d’actifs forestiers devient une solution tangible et stratégique.
L’erreur serait de croire que l’équilibre carbone de demain pourra être atteint par une action de dernière minute. Il faut s’y préparer dès aujourd’hui.
Anticiper la contrainte réglementaire
D’ici à quelques années, les entreprises seront contraintes de compenser leurs émissions sous peine de sanctions financières. Plutôt que de subir des coûts exponentiels dans quelques années, les entreprises ont intérêt à prendre les devants et à structurer dès maintenant leur stratégie Net Zéro à travers des investissements forestiers concrets.
Stabiliser une stratégie de long terme
L’investissement dans un GFI n’est pas une simple dépense compensatoire. C’est un actif de transition qui conjugue rendement économique et impact environnemental mesurable, offrant aux entreprises un cadre stable pour leur politique RSE.
Renforcer son engagement et sa crédibilité
L’adhésion aux principes ESG et à la neutralité carbone ne peut plus se contenter de déclarations d’intention. Les entreprises doivent démontrer leur engagement à travers des actions structurelles et visibles, comme la détention et la gestion responsable de forêts. Le GFI une réponse immédiate au défi de la compensation carbone. C’est dans cette logique que Dôm Finance a lancé Dôm Régénération, un fonds forestier structuré pour répondre aux enjeux de la transition écologique. Notre mission est double :
• Offrir aux investisseurs et aux entreprises un véritable outil de compensation
carbone durable.
• Soutenir la préservation et la régénération des forêts françaises et
européennes.
En participant à Dôm Régénération, les entreprises polluantes ne font pas que compenser. Elles investissent dans un actif vivant, un actif tangible qui génère des revenus, un capital écologique et financier qui prendra de la valeur au fil du temps et un engagement environnemental crédible.
