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PSA a entièrement renouvelé ses deux véhicules de loisir pour famille nombreuse dérivés de véhicules utilitaires. Le Citroën conserve son patronyme Berlingo mais le Peugeot Partner devient Rifter. Deux interprétations légèrement modulées d’une même partition qui marie volume intérieur et plaisir de conduite.
Rejeton du Traveller – transport de passagers –, remplaçant du Partner Tepee, le Peugeot Rifter fait son apparition sur la route des VU Canada Dry. Ces véhicules ont l’apparence d’un utilitaire, le volume d’un utilitaire, mais ils sont pourtant destinés aux particuliers et plus précisément aux familles.
Ni monospace ni SUV, ce sont, disons, des véhicules de loisirs à fort gabarit, pour les bagages et pour les passagers. On les nomme parfois des ludospaces.
Le Rifter – comment rendre ce curieux néologisme, façon « tireur d’élite » ? –, est disponible en sept places. Et il possède indéniablement du coffre : 775 litres, 3 500 litres en escamotant les sièges arrière auxquels s’ajoutent 186 litres de rangements divers (console, pavillon, boîte à gants…).
Petit bémol côté évasion : les sièges avant ne s’inclinent pas complètement, ce qui interdit d’envisager une nuit au clair de lune dans son auto. Dommage.
Relooké façon berline avec la calandre verticale Peugeot, doté du e-cockpit « 308 » et du petit volant à double méplat, le Rifter se révèle agréable à conduire avec le moteur BlueHDI de 130 chevaux et la boîte manuelle à 6 rapports. Côté ville, il coince aux entournures en maniabilité : attention à l’ouverture du hayon, très verticale, en stationnement ‒ mais la lunette arrière s’ouvre ‒ et à sa hauteur – 1,88 m – dans les parkings.
Il est également un peu rude côté confort de suspension, avec des sièges à la tenue médiocre. En revanche, il offre une superbe visibilité à 360 degrés et une bell luminosité grâce au toit panoramique en verre occultable électriquement.
L’équipement se révèle très généreux, même s’il manque l’option parking automatique (utile vu le gabarit).
Le Berlingo plus ludique
Le cousin Citroën du Rifter conserve, lui, l’ancienne appellation du Berlingo qu’il remplace. Son look l’apparente aux SUV Aircross de la marque avec la face avant à trois étages d’optique, les « bump » en caoutchouc sur le bas des portières et les touches de couleurs. Comme le Peugeot, le ludospace Citroën possède des portes arrière coulissantes, manuelles et pas toujours très faciles à manier, des sièges arrière individuels escamotables dans le plancher.
À la différence du Rifter, le Berlingo propose un affichage tête haute mais pas la console centrale du Peugeot qui fait grandement défaut.
Les équipements des deux cousins sont au diapason : régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance des panneaux de signalisation, alerte de franchissement de ligne, alerte attention conducteur, commutation automatique des feux de route et de croisement, caméra de recul, surveillance d’angle mort, accès et démarrage mains-libres, avec en outre sur le Citroën, ce dont manque le Peugeot, le park assist automatique.
Les deux véhicules disposent de vitres électriques à impulsion sur les quatre portières que l’on peut encore fermer une fois le contact coupé. Bien pratique en période de canicule.
Même moteur sous le capot que le Rifter pour notre essai Citroën, mais cette fois avec la boîte auto EAT8 qui fait merveille.
Peugeot Rifter : modèle essayé le GT Line BlueHDi 130 S&S BVM6. Tarif : à partir de 29 600 euros. Tarifs gamme essence à partir de 23 150 euros. Tarifs gamme diesel à partir de 24 300 euros.
Citroën Berlingo : modèle essayé le BlueHDi 130 S&S EAT8 Shine XTR. Tarif : à partir de 30 750 euros. Tarifs gamme essence à partir de 23 550 euros. Tarifs gamme diesel à partir de 24 700 euros.