Les vers à soie comme des imprimantes 3D ?

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Et si la jeune pousse Sericyne, créée en 2015, relançait la sériciculture en France ? Elle a en effet mis au point un procédé pour que les vers à soie produisent directement des objets en 2D ou 3D. Clara Hard – designer, diplômée de l’Ecole Boulle et de l’ENS Cachan – et Constance Madaule – ingénieure agronome, issue d’AgroParisTech –, les deux fondatrices, ont mis au point une nouvelle matière : une soie non tissée mise en forme… directement par les vers à soie qui la produisent. Après tout, ces petites bêtes produisent déjà un cocon. Cette matière, brillante, légère et solide, rappelant un peu le papier au toucher, ouvre un large champ de possibilités. Des cubes, des sphères peuvent aussi voir le jour, voire des formes plus complexes comme un corset. Un procédé écologique qui a de quoi séduire le monde de la mode et du luxe. Au Salon Vivatech, la jeune pousse se trouvait ainsi sur le stand de LVMH, faisant partie des 32 start-up finalistes pour le LVMH Innovation Award. Sericyne a levé 680000 euros et ouvert un nouvel atelier dans les Cévennes, renouant avec l’histoire du territoire fortement liée à l’élevage de vers à soie.

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