Et pourquoi pas une Darpa à la française ?

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Mais pourquoi Antoine Petit, directeur de l’Inria, Stéphane Siebert, directeur de la recherche du CEA ou encore Pascal Colombani, président d’honneur de Valeo, réclament avec autant d’insistance la création de l’équivalent de l’agence pour les projets de recherche avancée du département de la défense américain (Darpa) ? Pour mémoire la Darpa a été créée outre Atlantique en 1957 pour réagir au lancement de Spoutnik par les Soviétiques. C’est peut-être parce qu’aujourd’hui encore elle joue un rôle clé dans le développement des voitures autonomes. Elle a aussi cru, dès les années 70, au potentiel de l’IA. Enfin les prouesses du fabricant de robot Boston Dynamics, qui a reçu un financement abondant et régulier de la Darpa, sont une publicité continue pour l’agence à la vision clairvoyante  : après avoir mis au point un BigDog, un quadrupède tout terrain, ou encore RiSE, un automate capable de franchir les murs à la verticale, le constructeur, revendu en juin 2017 par Alphabet au japonais SoftBank, a mis au point avec la dernière version d’Atlas un bipède de 1.50 mètre pour 75kg, capable de réussir des acrobaties… sachant que l’équilibre est le plus difficile à réaliser pour un humanoïde !

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