La retraite, l’ultime rebond d’un entrepreneur

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Anne Baron, directrice générale de l'association Les Rebondisseurs Français.
Anne Baron, directrice générale de l’association Les Rebondisseurs Français.

La retraite, énième rebond ! Une chronique signée Anne Baron, directrice générale de l’association Les Rebondisseurs Français.

Un rebond qui s’anticipe financièrement…

Anticiper cette étape est primordial pour que ce rebond se fasse en toute sérénité. À 20, 30 ou 40 ans, pourtant nombreux sont ceux qui ne pensent pas à préparer « l’après ». Comme tout rebond, la retraite s’anticipe afin de ne pas se retrouver fort dépourvu lorsque la fin d’activité sera venue. Certains se basent sur le régime classique, d’autres pensent à préparer ce moment clé d’une carrière d’un point de vue financier pour sécuriser leur rente via d’autres leviers.

… Et personnellement

Essentiel aussi de penser cette mise en retrait, non comme un arrêt, mais plutôt comme un temps de partage pour offrir une vision « d’apprenti sage » aux jeunes générations ou à des pairs. L’expertise des « seniors » vaut de l’or ! La « vieillesse » ne doit pas être un moment d’isolement, mais de partage de sagesse. Une carrière est faite de nombreux rebonds, soit une source d’expériences et pléthore de leçons utiles à communiquer. De vraies richesses à mutualiser ! Les entrepreneurs retraités peuvent continuer d’oser. Oser offrir leur regard, leur parcours, leur apprentissage… à d’autres entrepreneurs ou à des jeunes.

Transmission et passion : des départs reculés

Certains continuent de travailler à un âge avancé : par choix ou par obligation, par nécessité ou par passion. Certains ne veulent pas passer la main comme cette nonagénaire nantaise dont le magasin d’antiquités est le projet de toute une vie. D’autres entrepreneurs, eux, ne trouvent pas de repreneurs – bien souvent des artisans ou des commerçants, mais aussi des PME et ETI. Une succès-sion s’anticipe afin de passer la main dans de bonnes conditions. Mais chaque année, environ 30 000 entreprises disparaissent faute de transmission. Véritables valeurs économiques en perdition, ces fins d’activité représentent pourtant aussi un enjeu social et territorial.

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