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Mardi 20 juin, Onepoint, l’entreprise architecte des grandes transformations a inauguré ses nouveaux locaux situés sur l’avenue d’Eylau, à deux pas du Trocadéro.
Ce ne sont pas des espaces de travail, mais des lieux de vie. Comme elle l’avait fait un an et demi plus tôt à Nantes, l’entreprise Onepoint, fondée en 2002 par David Layani, a inauguré un nouveau QG à Paris, au 14 avenue d’Eylau. Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a tenu à faire le déplacement. Preuve que Onepoint a bel et bien changé de dimension.
Non ce ne sont pas des bureaux comme les autres. À se demander si l’on s’y rend réellement pour travailler. Ils ont de quoi convaincre les plus fervents défenseurs du travail à distance de renouer avec le « présentiel ». La façade haussmannienne historique de l’hôtel de l’ambassade du Siam a été soigneusement préservée, alors que la cour intérieure révèle une face cachée moderne qui surplombe un jardin privé. À l’intérieur, un espace haut de gamme, des meubles chinés et des œuvres d’art d’exception – on y retrouve même certains tableaux de l’artiste Jeanne Bordeau ! Cadre élégant et atypique.
Des invités d’exception
Comme souvent à Onepoint, on voit les choses en grand. Alors pour cette nouvelle inauguration, placée sous le signe de l’engagement, l’entreprise spécialisée en transformation numérique a ouvert ses portes à des personnalités reconnues, qui ont tenu le micro lors d’un après-midi de conférences. Ce mardi 20 juin, vous pouviez croiser Caroline Fourest, Luc Ferry, Aurélie Jean, Thierry Marx, ou encore la députée de l’Essonne Marie-Pierre Rixain. Entre autres. Des ateliers tech se succédaient aux sept étages de la nouvelle maison Onepoint. De la musique aussi, avec le concert de violon du prodige Brieuc Vourch. Sans oublier la présence de Bruno Le Maire, aux côtés de Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel.
« David est un homme d’humanité. Tout ce qu’il fait, ce n’est pas simplement pour lui. Ni simplement pour ses collaborateurs ou clients, ça va au-delà. Il s’est lancé dans une aventure entrepreneuriale avec une certaine idée de la France », lance Bruno Le Maire, après le discours inaugural du fondateur de Onepoint. On parle souvent de la tech, de l’IA… comme une crainte, une inquiétude. Et c’est bien légitime. « Mais ici, on aime la tech. Celle qui sert les gens. Celle qui est capable de détecter un cancer en dix fois moins de temps qu’au microscope. Celle qui aide nos services intérieurs à lutter contre le terrorisme. Ou encore celle qui permet à nos agriculteurs de mieux gérer les aléas climatiques », renchérit David Layani. Cette tech-là, on en veut tous.
L’éducation, l’enjeu pour l’avenir
Que serait Onepoint sans ses 3 200 collaborateurs ? Sans doute pas grand-chose. Et sans David Layani ? Car c’est bien lui qui, à 22 ans, décide de monter sa boîte. Pari osé pour celui qui a quitté le lycée à 16 ans. Un autodidacte pur jus. Persuadé des changements qui allaient s’opérer, dont la numérisation des entreprises : « C’était un peu comme le nez au milieu de la figure. À l’époque, la bulle Internet était en train d’exploser et c’était les débuts de l’avènement du mobile, des réseaux sociaux et la version 2 du monde dit de l’Internet. J’étais convaincu que ça allait entraîner de grands changements durables dans notre façon de consommer, de produire et de s’éduquer, sans retour en arrière possible », nous confiait-il début 2022. Pionnier dans cette transformation numérique des entreprises, Onepoint affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros et s’assure une présence un peu partout dans le monde, notamment en Australie, à Singapour ou au Canada.
Pour David Layani et ses équipes, l’enjeu pour demain, c’est l’éducation. « Apprendre à apprendre, investir dans les mathématiques, les sciences. Dans les raisonnements et les algorithmes », mais non pas sans « humanité, car la machine ne remplacera pas l’homme ». Une ambition partagée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire : « Nous Français, et Européens, nous devons créer notre propre IA générative, notre propre OpenAI […] Je suis convaincu qu’en France aussi il existe un tas de gens qui ont le même niveau que Sam Altman. »
Bref, depuis 2002, le petit point a bien grandi. « 21 ans c’est un bel âge, un âge où l’on doit assumer ses ambitions », insiste David Layani au 14 avenue d’Eylau. Sa volonté de racheter l’an passé une branche du groupe Atos, Evidian, en témoigne. Encore de l’audace. Peut-être même du culot. Un brin de folie. Mais comment réussir autrement quand on a décidé d’entreprendre ?