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STrATéGIE & INNOVATION NUMérIqUE
Haute résolution
dans leur ensemble, alors même que ces derniers sont sous le feu de la critique. Certaines solutions comme Android se caractérisent par une grande ouverture vers l’extérieur qui expose les appareils aux plus grands dangers. Les plateformes iOS, utilisées sur les iPhones, sont moins concernées par ce type de faille, mais semblent confrontées à un autre type de problème : « Les applications disponibles sont relativement contrôlées en amont, Fabrice Champion, responsable technique au sein de Kaspersky, éditeur de solutions de sécurité informatique. Apple ne dispose actuellement pas d’équipes et de compétences suffisantes. » quel que soit le type de terminal utilisé, celui-ci semble inéluctablement accompagné d’un niveau d’exposition aux risques non négligeable. Des dangers qui sont d’ailleurs sensiblement identiques sur les tablettes numériques. Parmi l’ensemble des donInteractive réalisée en 2012, portant sur les tendances et risques en ligne. « Les offres de crédit à la consommation dématérialisées dans les commerces figurent parmi les autres nouveautés qui ne vont pas tarder à se développer », assure Pascal Colin. Dans le même temps, l’étude d’Harris Interactive note que 58% des personnes interrogées redoutent une fuite ou un vol de ces données au profit de cybercriminels. En juin dernier, la troisième édition du baroconfiance aux sites administratifs, et 28% aux labels de confiance des sites marchands. Ils ne sont aussi que 28% à être rassurés par la politique de confidentialité des réseaux sociaux. nants aux contrats de travail, les fiches de paye, les accords de confidentialité, les bons de commandes sont autant d’éléments qui se dématérialisent. Les craintes relatives à la sécurité ne semblent pas représenter de freins suffisants pour contrer la tendance globale. « Il y a trois ans encore, on dénombrait quelques milliers de documents apposés d’une signature électronique. Aujourd’hui, on en compte déjà des millions. Dans quelques années, elles seront présentes par dizaines de millions », illustre Pascal Colin. Certains secteurs comme la banque, l’assurance, qui utilisent beaucoup les technologies numériques, sont à l’avant-garde dans ce domaine. La filière aéronautique se montre elle aussi très intéressée. Le secteur se caractérise par des contraintes fortes en terme de maintenance. Toutes les fiches d’intervention doivent systématiquement être signées par le client et le superviseur technique. Des opérations nombreuses au quotidien, et pour
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… qui passe au second pLan Dans les activités b to b, la méfiance sévit également, mais ne semble pas être un obstacle. Le déploiement des solutions dématérialisées va bien au-delà du mode de
“ Il y a 3 ans, on dénombrait quelques milliers de documents
avant d’être téléchargées par les utilisateurs. Pour autant, ces vérifications portent simplement sur l’usage et les fonctions associées. Aucun travail approfondi n’est réalisé pour s’assurer que l’application ne déclenche pas d’autres processus, confie nées personnelles conservées, les informations financières concentrent la plupart des craintes. 60% des utilisateurs déclarent que leur plus grande peur concerne l’exploitation illégale et frauduleuse de leurs données financières, souligne une enquête d’Harris mètre de la Caisse des Dépôts et de l’Association pour le commerce et les services en ligne (ACSEL), portant sur la confiance des Français dans les services en ligne, révèle une érosion notable. Selon l’étude, seulement 29% d’entre eux accordent leur
apposés d’une signature électronique. Aujourd’hui, on en compte des millions
paiement. Les outils CrM (Customer relationship Management) intègrent la possibilité d’envoyer des devis que le client est invité à signer électroniquement. Une tendance qui touche également les PME. Les factures, les contrats de travail, les ave-
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