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STRATégIE & INNOVATION NUMéRIQUE
Business story
n°4
Parrot, dans l’air du temps
Depuis la production de kits mains-libres à la fin des années 1990, la société française Parrot a fait du chemin, et investit aujourd’hui l’électronique grand public haut de gamme, avec des innovations tous azimuts. Tremble, Apple !
L
a sensation du salon du Bourget, cette année, ne fut pas l’A350 d’Airbus, en dépit de ses 260 tonnes de masse maximale au décollage pour 190 sièges. Pas non plus le nouvel avion de transport militaire européen, l’A400M, bien qu’il soit capable de transporter 37 tonnes sur 3300 kilomètres. La vraie vedette du tarmac, cette année, pesait entre 700 grammes et 30 kilos, avec une envergure de 10 centi-
riques sans fil pour téléphones mobiles.
Décollage RéussI
Après avoir lancé un organiseur vocal, son premier produit, la jeune société identifie un secteur en plein boom : le téléphone portable. Flairant le bon coup, la marque au perroquet se spécialise dès 1998 sur la connectivité sans fil du mobile, le Bluetooth. Il glisse ses kits mains-libres dans les automobiles, soit en
multimédia « qui répondent aux nouveaux usages permis par les avancés des téléphones mobiles et notamment le succès des Smartphone ». Mais comment se faire connaître sans grands moyens ? Henri Seydoux a trouvé la bonne réponse : associer sa marque, encore confidentielle, à des noms célèbres. C’est le début de la gamme « Parrot By… », des produits haut de gamme pour la maison conçus par des des-
point de départ à ses innovations, diversifiant sa gamme avec des produits multimédia
“ Très tôt, Parrot a pris le sans-fil comme ”
les vendant directement aux consommateurs, soit en marque blanche, c’est à dire aux constructeurs qui en équipent leurs modèles de série ou en option. Problème : tout au long de la décennie 2000, et encore aujourd’hui, la dangerosité du kit mains-libres dans les voitures fait débat, bien qu’il ne soit pas interdit. Mais très tôt, Parrot a pris le sans-fil comme point de départ à ses innovations, diversifiant sa gamme avec des produits
mètres à 2 mètres : le drone. Et sur ce marché en plein boom du petit objet volant commandé à distance pour les particuliers et les professionnels, la France peut crier « cocorico », car elle compte dans ses rangs un acteur majeur : Parrot. La société parisienne, créée en 1994 par Henri Seydoux, a pourtant fait ses premiers pas bien loin des pistes de décollage, et est surtout connue comme l’un des leaders mondiaux des périphé-
igners de renom. Ainsi, en 2008, un cadre photo numérique noir, fonctionnel et sobre, est signé Andrée Putman et un autre, d’un format plus ramassé, est conçu par l’artiste français Martin Szekely. Dans la foulée, Philippe Stark, qu’on ne présente plus, conçoit les enceintes Zikmu, avec une base ovale et un sommet effilé. En 2010, au CES de Las Vegas, le plus grand marché international de l’électronique grand public, Parrot a présenté
Ceci n’est pas un ventilateur un nouveau « jouet haut de gamme » : l’A.R. Drone, un hélicoptère quadrirotor de moins de 500 grammes qui se commande par Wi-Fi à partir d’un smartphone ou d’une tablette tactile, et doté de plusieurs caméras pour le divertissement ou un usage
Veille juridique
par Isabelle Renard
Avocat Associé du Cabinet Racine - Docteur Ingénieur
Il est vrai que jusqu’à peu, les professionnels avaient l’habitude de négocier les contrats qu’ils concluaient avec leurs prestataires. Avec le Cloud computing on assiste à un changement de paradigme qui conduit à une impasse si l’on ne sait pas l’interpréter. Les contrats de Cloud computing des grands fournisseurs de la place ne sont en effet pas négociables. Ce sont des contrats d’adhésion, exactement comme ceux qui sont conclus avec les consommateurs. Et ne faudrait pas commettre l’erreur de pen-
Le cloud computing : un changement de p