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eDitoriAL
Douce France…
ous vous l’annoncions dans notre dernier numéro : après la pluie, le beau temps. Le soleil est enfin arrivé sur l’Hexagone, certains ont déjà pris congé, d’autres vont les imiter prochainement. De notre côté, nous vous proposons, à vous qui allez pour la plupart partir à l’assaut de nos régions, de découvrir ou redécouvrir notre pays : tout d’abord au travers de son exception culturelle et patrimoniale, qui fait de la France une place très courtisée, parfois enviée. A la rencontre d’entrepreneurs – qu’ils soient expérimentés, plus jeunes, audacieux ou parfois atypiques – qui ont osé ou osent s’accomplir, voire réussir ; une gageure dans notre pays. en immersion chez nos artisans si singuliers, qui évoquent la richesse de notre patrimoine culinaire et nous suggèrent des produits d’exception, par goût du travail et par passion. A la découverte de nos entreprises qui font de l’innovation (numérique) leur marque de fabrique, mais aussi leur force et leur destin. Avec en ligne de mire les conséquences de l’organisation d’une compétition sportive de haut niveau, puisque la France accueillera l’euro de Football en 2016 ; et par ricochet un rebond économique tant espéré ? Un sursaut d’orgueil national ? Une victoire finale de nos bleus ? Non, la partie n’est pas terminée ; la France est toujours debout et l’espoir subsiste. A chacun d’entre nous d’en prendre conscience et de se projeter. A chacun d’exalter sa culture entrepreneuriale, d’un point de vue tant professionnel que personnel. Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite à tous, chers lecteurs, un excellent été et d’ores et déjà une belle rentrée, made in France ?
Jean-Baptiste Leprince Directeur de la publication
n°4
Carpe Diem
nfin, les cravates sont au placard, les chemises au pressing et le rosé au frais. bien sûr, tout ne sera pas agréable : trop confiant dans votre fameux « capital solaire », vous porterez haut l’écarlate dès la première baignade. mais qu’importe. Ne boudons pas notre plaisir, les vacances sont là ! et avec elles, espérons-le, une forme d’insouciance. N’en déplaise à m. estrosi, oublions les roms. Laissons m. moscovici avec ses soucis de déficit. et faisons semblant de croire que le tour fut à l’eau claire. Non pas que les problèmes soient moins graves vus depuis le bord de l’eau. Simplement, le peuple le plus anxiogène du monde serait inspiré de se détendre pour de bon.
N
e
et ce ne sont pas les occasions qui manquent. Comme chaque année, la France s’est couverte d’un blanc manteau de festivals. Les stakhanovistes romanciers ont livré leurs 300 pages de littérature de plage à toutes les librairies. et à partir du 10 août, les deux meilleurs attaquants du monde, débarqués sur nos pelouses en juillet, raviront les passionnés de football. malheureusement, comme il est tenace ce sentiment de honte à se laisser aller ! Pourtant, il n’est pas de mal à lire L’Equipe en été, et à se servir du Monde pour allumer le barbecue. et n’allez pas vous laisser aller à fredonner Les Sardines, vous passeriez pour un beauf. « Quand je danse, je danse. Quand je dors, je dors. Rien de plus simple. (…) Notre
grand et glorieux chef d’œuvre est de vivre à propos », disait montaigne dans le troisième livre des « essais ». Nous ferions bien de nous en souvenir. Une forme de méthode Coué qui, peut-être, nous fera entrevoir la rentrée avec un peu de sérénité. Un motif d’espoir ? Notre Président affirme que « la reprise est là ». Finalement, pourquoi ne pas le croire ? Pourquoi, toujours, donner aux économistes déguisés en Cassandre davantage de crédit qu’à nos gouvernants ? Les premiers se trompent à peu près aussi souvent que les seconds. Profitons d’aujourd’hui, et croyons en demain.
Olivier Faure
LE CHAT by Philippe Geluck
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Août/SePtembre 2013 - www.ecoreseau.fr