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CLUB EnTREPREnDRE
Business guides
n°4
Intuitu personae
On ne joue plus avec les cadeaux d’affaires. Plus le marché est difficile, plus on a recours à eux pour sortir du lot. Coups gagnants, à condition de personnaliser plus finement que par le passé.
versifiée, se grattent la tête à leur place. Car en réalité les présents se sont fortement banalisés. La personnalisation permet de revisiter tous les classiques, de donner une image qualitative et de marquer les esprits. gens peuvent penser qu’ils sont mal considérés. Ils sont dans ce cas prompts à se moquer. Gare au retour de bâton, notamment via les réseaux sociaux. Résultat, l’entre-deux n’est plus permis pour Pascal Evanno : « Celui qui cherche à valoriser son public aujourd’hui doit impérativement près de 65% des entreprises ne signent plus leurs cadeaux, selon une enquête d’Omyagué. « L’Oréal ne le fait plus, ils se contentent d’envoyer un courrier pour préciser que ce sont eux qui offrent le cadeau. Car la plupart du temps les gens sortent le produit de la sphère professionnelle et le ciblés VIP. Dans ce cas les marquages de logos de l’entreprise sont absents », illustre Véronique Bastide, responsable marketing chez Promocadeaux, qui propose une gamme variant des goodies aux cadeaux d’affaires. Troisième étape, la personnalisation. « Cette tendance a été initiée
Comme un Cadeau en famille désormais Cette lassitude des destinataires génère plusieurs évolutions. Premièrement, la montée en gamme. Les présents bon marché venus de Chine ont perdu de leur intérêt. Les gens ont fini par s’en moquer et ces objets sont devenus jetables. « Les dirigeants d’un laboratoire pharmaceutique avaient réuni 1500 personnes lors du lancement d’un nouveau produit. Les cadeaux offerts – horloges, presse-papiers, stylos – n’ont pas plu puisqu’ils en ont retrouvé la moitié le lendemain sur les tables ou les vestiaires. Même l’électroménager et la high tech sont contreproductifs s’ils sont de mauvaise qualité », relate Pascal Evanno, directeur de Philips Consumer Lifestyle. Les
Parfois, celui qui offre en fait un peu trop... e n’est pas un hasard si le mot « gift » – cadeau en anglais – signifie aussi poison en allemand. Le choix du cadeau d’affaires pour le collaborateur, le partenaire commercial ou le client est un couperet, quelle que soit la taille de la société. Le présent peut laisser indifférent, mécontenter ou au contraire émerveiller et fidéliser pour très longtemps. C’est l’occasion pour l’entreprise de montrer qu’elle est attentive aux goûts et intérêts du bénéficiaire. « La personne visée doit se souvenir de la raison pour laquelle elle a reçu le cadeau. C’est pourquoi le cadeau marquant est privilégié à la récompense en argent », note Véronique Windall, directrice commerciale du pôle motivation/récompense chez Edenred.
offrir des marques. Longchamp dans la bagagerie, Taittinger dans le champagne,... Le budget est plus élevé, mais donner une mauvaise image par des cadeaux au rabais peut aussi coûter très cher. » Ceux qui achètent les cadeaux d’affaires – services généraux, marketing/commercial, achats, ainsi que les CE – doivent avoir envie, il ne faut pas qu’ils puissent se procurer les cadeaux en se rendant chez Darty. Le produit doit être haut de gamme, à la mode, passer dans la presse féminine par exemple. Deuxièmement,
“Evian, M&M’s, et maintenant Coca-Cola ont aussi personnalisé leurs produits ”