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n°4
STrATégIE & INNOvATION NUMérIQUE
Expertises
Assurance risque
Evénement Mélimélo de témoignages lors du congrès FédISA
e cinquième congrès international de la Fédération ILM, Storage et Archiving – Fedisa des 17 et 18 juin a tenu toutes ses promesses en matière de retours d’expérience et d’informations concrètes pour inciter entreprises et administrations à se tourner vers les solutions dématérialisées. Des exemples ? Pour l’invité d’honneur Alain Juillet, président du club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE), « le numérique offre de merveilleuses possibilités, encore faut-il en connaître les subtilités et même les aspects négatifs. Les membres de Fedisa sont des ambassadeurs qui ouvrent les yeux de tout le monde ». Ainsi les dirigeants d’entreprise s’aperçoivent qu’une archive numérique ne se gère pas comme une donnée papier. « Notre groupe existant depuis 1665, il nous faut évoluer. Fedisa nous aide par ses formations », révèle Didier Bondue, directeur des archives de Saintgobain. Chez Orange les projets en matière d’archivage de mail sont à l’ordre du jour : « nous recherchons la gestion, la conservation et la réponse à des contraintes légales, et les rencontres lors du congrès vont nous y aider », explique Arnauld Jules, directeur gestion et conservation de l’information. Tous ont besoin de se mettre à jour sur les règlementations qui diffèrent et évoluent. « Les mails ne sont pas archivés de la même manière de chaque côté de l’Atlantique : nous avons choisi en Europe une approche par la gestion des risques. Les Nord-Américains, plus pragmatiques, ont instauré des cadres règlementaires pour les données gouvernementales, de santé, de finance… et des sanctions pour le non-respect de ces normes », distingue Pierre Chamberland de Messaging Architect. « L’aspect juridique du traitement de la donnée est crucial aux Etats-Unis, notamment lors des procédures de e-Discovery. Les pays européens s’y mettent petit à petit », précise Marc Delaveau, directeur commercial des solutions de gestion de contenu chez IBM. Ce grand raout de l’archivage électronique permet aussi d‘évoquer « l’interopérabilité des standards », révèle Emmanuel Michaud, directeur de la branche d’activité Services de confiance de l’imprimerie nationale. Le titre, « du document à la gouvernance de l’information et à sa valorisation », rappelle que les archives, plus qu’une simple contrainte, peuvent devenir précieuses si elles sont bien exploitées. « Les discussions sur l’homologation des logiciels et le cycle de vie de la donnée nous intéresse au plus haut point », affirme ainsi MarieNoëlle Billebot, manager à l’ANAP qui œuvre à un socle d’archivage dans les établissements hospitaliers et à un futur dossier médical totalement informatisé. La signature électronique est aussi prometteuse en matière de dématérialisation et de gains de productivité, « à condition d’assurer fiabilité, sécurité, et de lever les obstacles psychologiques », remarque François Molinié, avocat au conseil d’Etat et à la cour de Cassation. Le règlement européen sur le point d’être adopté, en instaurant des règles communes, va jouer le rôle d’accélérateur. « Fedisa, en informant le client final, va lui permettre de faire la différence entre les différentes offres », note Julien Sterne, président de Cryptolog. vous avez dit utile ?
Matthieu Camozzi
par Jean-Laurent Santoni Président de Clever Courtage
L’assurabilité du Cloud Computing