Temps de lecture estimé : 1 minute
Fracture numérique oblige : au centre de la toile, l’œil ! Celui des géants du numérique ? Celui des GAFA ? Celui des pompes à données et de la grande peur des algorithmes ? Pour nous rassurer, le RGPD, règlement général sur la protection des données, est entré en vigueur le 25 mai. Seulement la fracture numérique est là avec un illettrisme électronique nommé illectronisme. D’ailleurs, la sociologue Dominique Pasquier confirme dans Libération que les usages avancés du Net restent élitistes : les créatifs du Web ou les hackers viennent souvent de classes supérieures. Le populisme numérique dénonce lui les élites. Il peut être le support de fake news renommées infox par la commission d’enrichissement de la langue française en octobre 2018. L’éditorialiste des échos Jean-Marc Vittori imagine que la rébellion contre le numérique s’amplifiera : jusqu’où ira la révolte numérique se demande-t-il.
Pendant ce temps, Alexa allume les lumières du salon : coucou, c’est l’enceinte qui te parle car en 2018, on remet le son. Le Voice commerce pèsera 40 milliards de dollars en 2022. La voix peut même procurer un sentiment de confiance généré par des phrases apaisantes en podcast, ce que Stratégies relate sous le titre fais-moi ouïr !
Avec du son justement, des vidéos et des images les instapreneurs instagramisent pour faire connaître leur business. Tous ces enfants de la Génération K ne pensent plus, ils préfèrent designer. Designer par exemple l’expérience procurée par des applications conversationnelles, telle est la mission du VX designer.
Et le lexique s’enrichit : côté mots nouveaux : L’overclocking désigne cette technique pour bidouiller les entrailles de son ordinateur afin qu’il soit plus performant.
Nouveauté lexicale encore avec les nano-influenceurs : ils n’ont qu’entre 10 000 et 100 000 followers mais ils apparaissent plus sincères pour le public quand ils recommandent une marque.
Cette année, on parle aussi de body positive car les marques sont prêtes à poster des images de femmes avec leurs singularités physiques, loin des clichés anorexiques de la mode.
Tout est ultra… ultra-émotionnel, ultra-personnalisé puisque l’eye-tracking permet de discerner là où votre regard se dirige.
Attention à vos yeux, l’addiction aux écrans nous guette.
Fatigue du numérique oblige, faudra-t-il bientôt éteindre internet ?