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L’île est paradisiaque, située dans la Polynésie française, et a appartenu un temps à Marlon Brando qui l’a découverte durant le tournage des « Révoltés du Bounty » en 1961. S’il y a passé beaucoup de temps, à sa mort son testament demandait que Tetiaroa contribue à la préservation de l’environnement et à l’étude de la biodiversité. Et il a été écouté, car se côtoient aujourd’hui sur l’île luxe et écologie. Celle-ci abrite, en effet, un hôtel de luxe, le Brando, écologique, qui accueille une clientèle célèbre comme Léonardo DiCaprio ou encore Barack Obama. Si le prix est élevé, les 10000 dollars par nuit servent à financer l’activité de recherche écologique sur l’île, notamment sur l’évolution de l’acidification des océans et le blanchiment des coraux. D’un côté, un restaurant étoilé et un complexe hôtelier parmi les plus respectueux de l’environnement, et de l’autre de l’électricité qui provient de 2000 panneaux solaires installés sur l’île, mais aussi de générateurs nourris à l’huile de coco. La climatisation est elle aussi écologique, connue pour être très consommatrice d’énergie ; celle-ci fait intervenir de l’eau des profondeurs de la mer pour son refroidissement. Au-delà du complexe, des naturalistes surveillent les oiseaux tropicaux et les tortues dans un centre de recherche, tandis que l’ONG Tetiaroa Society, qui tire son nom de l’île et dont la porte-parole n’est autre que la fille de Marlon Brando, préserve, entre autres, les 167 espèces aquatiques qui vivent dans la lagune de l’île. D’après Tetiaroa Society justement, l’île est aujourd’hui un des endroits les plus vulnérables de la terre, et en devient une sorte de laboratoire concernant toutes les questions de changement climatique.