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Vous avez un petit coup de blues ? Les chefs d’entreprise aussi.
Comme les deux années précédentes, l’indicateur de l’optimisme de septembre chute dans notre baromètre. Perdant 25 points, il atteint son niveau le plus bas depuis 7 mois, dans les TPE comme dans les plus grandes entreprises.
Mais si « le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ». C’est l’effet rentrée des classes, ce recours à la citation ? Peut-être, mais pas seulement.
Un quart des chefs d’entreprise interrogés estime en effet que « ce sera mieux demain ».
Avec une hausse de 10 points par rapport à juillet, la proportion de réponses est la plus importante que nous ayons constatée depuis janvier 2018. Avec, à la clé, des perspectives d’embauche. 10% des entrepreneurs envisagent d’augmenter le nombre de leurs salariés. Pour peu qu’ils trouvent en plus grand nombre les profils de leurs emplois. Les chefs d’entreprise sont d’ailleurs près d’un quart (22%) à faire de cette adéquation entre offres et besoins de compétences un des leviers prioritaires pour booster leur développement. L’enjeu est encore plus fort dans le secteur industriel à l’aune de l’objectif de plein emploi dessiné dans le Pacte Productif 2025.
Questionnés également sur leur engagement dans la transition écologique et solidaire, à peine un quart des chefs d’entreprise (13%) indiquent que leur entreprise a actuellement recours aux énergies renouvelables. Ils sont en revanche 34% à avoir déjà entamé une démarche d’économie circulaire pour réguler leur empreinte carbone.
De quoi inciter à écrire sur leur bulletin de rentrée (bulletin, bulletin : effet rentrée des classes, quand tu nous tiens…) : « motivés pour mieux faire s‘ils sont encouragés et accompagnés ».