Avec les Jeux de Paris, la lumière sur le cécifoot se poursuit

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C’est en 1992 que je suis entré en contact avec l’association cécifoot Saint-Mandé. Elle s’est
créée en 1987, à l’initiative de quelques copains pour pouvoir disposer d’un stade municipal en vue de pratiquer leur passion.

Rejoint par mon ami Julien Zelela dès 1995, nous avons pris le développement de ce football pour aveugles ou malvoyants en main, Julien devenant président et leader du développement du cécifoot en France : organisation d’un championnat de France, d’une coupe de France, organisation de tournois internationaux, création de nouvelles équipes…

J’ai aussi eu le bonheur de pouvoir me rendre à l’étranger à de multiples reprises pour partager cette fougue du sport collectif. J’ai eu cette chance de voir, notamment, l’évolution des ballons, pour arriver à celui utilisé aux Jeux, ballons provenant d’un programme de réhabilitation de prisonniers brésiliens. C’est amusant d’ailleurs car il produit des sons de maracas !

Porté à l’international par l’ONCE, ONG espagnole très puissante dans le monde du paralympisme, le cécifoot est devenu sport olympique en 2012.

Que de chemin parcouru, tant de bénévoles, pour qu’aujourd’hui nous puissions les admirer à la télévision. Douze ans de passion, d’entraînement intense. Douze ans de fraternité. Douze ans en tant qu’organisateur mais aussi, et surtout, joueur de cécifoot, ont incontestablement construit ce que je suis devenu.

Pratiquer le sport à haut niveau c’est apprendre à perdre, parfois à gagner, mais surtout à se relever de ses défaites. C’est assurément pour moi une bien belle école de la vie que la pratique du sport collectif.

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