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La transition écologique globale est encore loin. Mais les engagements internationaux en ce sens se multiplient, notamment à l’échelle européenne. La Banque européenne d’investissement (BEI), bras armé financier de l’Union européenne, a pris un tournant historique en adoptant le 14 novembre une nouvelle politique de prêt qui prévoit la fin des financements des énergies fossiles d’ici à 2022, le gaz compris. Un désengagement qui prolonge les investissements de 2018 (4,1 milliards d’euros dans les énergies renouvelables et 6 milliards dans le transport bas carbone). Et un pas historique pour le premier prêteur multilatéral du monde, dans le droit fil de la proposition d’Emmanuel Macron formulée en début d’année : créer une banque du développement durable. Si l’engagement prendra effet en 2022, la BEI lance la transition : 1 000 milliards d’euros débloqués sur dix ans pour investir pour le développement durable. Un euro sur deux investi par la BEI d’ici à 2025 sera dédié à des projets environnementaux (25 % aujourd’hui).
Suffisant pour lancer une véritable dynamique durable ? Un organe financier de l’UE montre la voie, reste désormais à la Commission européenne d’engager des politiques climatiques à la hauteur des enjeux.