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triques et conforté celui des véhicules hybrides. Ces véhicules bénéficient également de l’exonération de la taxe sur les véhicules de société. Si les véhicules diesel restent encore largement dominants au sein des flottes d’entreprise, du fait notamment de l’avantage fiscal sur le carburant, la réduction probable de cet avantage dans les prochains mois pourrait changer la donne. Par ailleurs, à l’instar de Paris, Grenoble ou Lyon, de plus en plus de collectivités mettent en place des réglementations qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants en centre-ville. L’étincelle dont la technologie a besoin ? Quoi qu’il en soit, ce sont autant d’arguments qui devraient inciter les entreprises à se brancher avec l’électrique. Quelques entreprises, comme Bouygues ou Airbus, ont déjà mis en place des pools de véhicules “zéro émission”. Reste que le nombre de véhicules électriques dans les flottes d’entreprise, tout comme chez les particuliers, demeure anecdotique. Certes, les immatriculations de voitures électriques ont crû de 138% en avril dernier dans l’Hexagone, selon l’Association pour la promotion des véhicules électriques et hybrides (Avere). mais ce taux représente seulement 940 véhicules, soit à peine 0,6% du marché total. « Les véhicules électriques et hybrides, nos
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Sinon, il reste l’ancêtre du covoiturage clients nous en parlent, mais ne passent pas forcément à l’acte », constate Bruno Ricci. Reste que le secteur peut compter sur une grosse marge de progression : ensemble, véhicules hybrides et électriques devraient passer de 1,7% de la production automobile mondiale en 2011 à près de 5% en 2016, prédit le cabinet PwC. « La demande se développe de la part des entreprises, affirme de son côté Guillaume maureau, Directeur général adjoint commercial et marketing d’ALD Automotive. Nous avons actuellement sous contrat 3000 véhicules électriques. On a doublé en un sayer, d’autres les utilisent pour des besoins de déplacement inter-site, avec des kilométrages assez faibles », moyen, compris entre 6 et 8 heures, reste élevé. Si les capacités actuelles des voitures électriques leur interdisent lation en centre-ville. Reste que le prix d’achat d’une voiture électrique demeure nettement plus élevé que celui d’un véhicule thermique ; quant à son coût d’utilisation, il serait supérieur de 15% à 30%. Tout comme l’autopartage, les véhicules électriques doivent encore lever de sérieux freins avant de se frayer un chemin au sein des flottes d’entreprise.
an et on continue à progresser, mais doucement. » Quel est le profil des entreprises utilisatrices ? « Certaines prennent une ou deux voitures électriques pour es-
“L’autopartage est en train de séduire le monde professionnel ”
précise Guillaume maureau. Car les performances de ces véhicules, en termes d’autonomie et de durée de vie de la batterie, demeurent limitées. Le temps de recharge
les longs trajets, elles peuvent toutefois convenir pour les pools de véhicules mis à disposition des salariés, ou bien pour des utilitaires touchés par des restrictions de circu-
Catherine Quignon
Le développement des deux-roues comme véhicules de fonction