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CLuB EnTREPREnDRE
Business guides
nalités éventuelles en cas de dépassement du kilométrage moyen à respecter… Au demeurant, la crise touche aussi ce marché. Dans son bulletin trimestriel, le Syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SnLVLD) constate que « les mises à la route LLD ralentissent au 1er trimestre, avec séduire le monde professionnel. En mettant à la disposition de ses salariés un parc de voitures en libre service, cette solution permet aux entreprises d’optimiser le taux d’occupation de leurs véhicules. « Avec l’autopartage, il est possible de faire des économies sur le hors-flotte, comme les taxis, souligne veloppent des offres en ce sens. Ainsi, Arval propose depuis 2010 une offre d’autopartage dédiée aux déplacements professionnels, mais aussi personnels, des salariés. En quelques clics, ces derniers peuvent réserver la location d’une voiture pour la période souhaitée sur un site Internet prévu à cet effet. Arvisant à diminuer le temps de transport des salariés. D’autres entreprises vont encore plus loin, en incitant leurs salariés à recourir au covoiturage. C’est ainsi que La Poste, qui voudrait à terme faire covoiturer ses 250000 agents, a lancé fin 2011 un premier projet test sur le site de Roissy, en banlieue parisienne. Bon à savoir : la mise en place d’un système de covoiturage dans le cadre d’un plan de déplacement d’entreprise peut être financée jusqu’à 50% par les pouvoirs publics, avec un plafond de 75000 euros. Reste que ces pratiques peinent encore à se répandre dans l’Hexagone. La France ne représente ainsi que 2% du marché européen de l’autopartage, loin derrière l’Allemagne (35%) ou le Royaume-uni (23%). « Le changement des mentalités n’est pas encore là », considère Philippe Brendel. Les collaborateurs ne semblent pas prêts à renoncer à leur véhicule personnel. Toutefois, cette pratique s’étend bon an, mal an : selon le baromètre 2012 de l’OVE, une entreprise sur cinq de plus de 100 collaborateurs a mis en place un service de ce type et 14% envisagent de le faire d’ici à 2015.
logue », constate Thierry Tanfin. Entre le carburant, qui représente entre un tiers et un quart du coût total d’utilisation, l’assurance et l’entretien, les postes de dépense sont nombreux. D’après les professionnels, chaque véhicule d’une flotte automobile coûterait en moyenne 4000 euros par an. un coût qui ne cesse de croître : selon le Conseil national des professions de l’automobile (CnPA), les coûts d’utilisation ont augmenté en moyenne de 4,6% par an sur les dix dernières années, soit une hausse deux fois plus forte que l’inflation sur la même période.