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StRAtéGIE & INNovAtIoN NuMéRIquE
Haute résolution
n°3
La meilleure défense, c’est l’attaque
Après les opérations en ligne de traque de données susceptibles d’entacher l’image des entreprises, les années 2.0 voient se répandre des stratégies proactives visant à exploiter toujours mieux les réseaux sociaux. Il ne s’agit plus simplement de soigner son e-réputation, mais d’en faire un véritable atout concurrentiel.
ars 2010. Greenpeace accuse Nestlé de mener des actions de déforestation pour exploiter l’huile de palme. Silence radio du côté de la marque Suisse. Ni anticipation, ni réponse. Les vidéos virales se succèdent, tout comme les détournements de logo et appels au boycott. En plus de son mutisme, la marque ne trouve rien de mieux à faire que de mépriser les internautes, en supprimant automatiquement leurs commentaires. La sanction n’attend pas : le cours de Bourse chute. L’exemple de Nestlé n’est pas un cas isolé, et illustre bien les conséquences possibles d’une non gestion de son e-réputation. L’avènement des réseaux sociaux a fait passer les entreprises dans une nouvelle ère qui impose l’instauration de nouveaux rapports avec le consommateur et une stratégie de communication intégrant pleinement les médias connectés. Depuis la démocratisation du Web 2.0, chaque année est synonyme de nouveauté. 2009 fait figure de révolution, avec une prise de conscience soudaine par les professionnels de la présence et de l’activité
M
tiques marquent une évolution majeure dans le secteur, estime Anne-Cécile Guillemot. Il ne s’agit plus simplement de faire remonter une quantité importante d’informations, mais bien de savoir analyser les données disponibles sur les réseaux sociaux pour les traduire en information à valeur ajoutée utile pour l’entreprise. Et sur ce point, seule l’expertise des analystes en veille digitale et la qualité des études délivrées priment. »