Pourquoi devrions-nous prendre tout ce qui nous arrive de plein fouet, brut de décoffrage, sans nuances ? Un peu de recul et de distance nous conduirait rapidement à donner une importance relative à une contrariété, une situation, un événement tout simplement en les comparant avec d’autres que nous avons vécus.
Validons nos intuitions. Avant de raisonner et de décider, ce sont souvent nos intuitions qui déclenchent émotions et pensées et jouent donc un rôle dans notre manière d’être et d’agir.
Comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous pratiquons la méditation dans sa définition d’origine, une réflexion intense sur un sujet, la réalisation de quelque chose d’important, d’un projet et bien sûr l’application à des croyances religieuses.
L’indignation peut précéder l’action mais le plus souvent elle est statique, proclamatoire, quand elle ne débouche pas sur l’aigreur et la jalousie. Le fameux «y a qu’à faut qu’on» sert trop aisément de paravent à l’absence d’engagement personnel et à la démission collective.
Le mot tempérance n’est plus guère utilisé. Il fait un peu désuet. Pourtant Aristote, Platon et, après eux, la plupart de nos grands philosophes ont considéré la tempérance comme la mère des vertus conditionnant les autres, la réalité existentielle dans son ensemble.
J’ai toujours été surpris de la façon dont certains considéraient la communication comme une discipline subalterne et l’image – le look, disent-ils avec mépris – comme quelque chose de dérisoire ou, à l’inverse, de dangereux car susceptible de manipulation.
Les bénéfices humains, commerciaux, les succès comme d’ailleurs les échecs, se jouent souvent à la marge. C’est d’ailleurs une raison majeure pour laquelle il faut, après une victoire, rester vigilant et au lendemain d’une défaite ne pas désespérer.