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Dans un maelstrom indéfini de mouvements perpétuels, d’agitation, de zapping, de sollicitations sans fin, l’homme moderne, immergé, voire noyé dans un bain iconique, ne prend plus le temps de penser. Or, la réflexion réclame du temps. L’environnement, notamment au travail, change sans cesse. La réponse n’est peut-être pas à chercher dans une adaptation à toute vitesse. Vincenzo Di Nicola, professeur en psychiatrie, promeut la pensée lente dans l’existence en général comme au travail. Se concentrer sur une idée, chercher à l’analyser, à la décomposer en la rapprochant de telle autre… D’une certaine manière, le slow thoughts invite l’humanité à devenir philosophe. Dans la deuxième partie du Discours de la méthode, Descartes insistait sur le fait que, dans la recherche de la vérité, il fallait « éviter soigneusement la précipitation et la prévention ». Si l’esprit français est cartésien, alors il pourra adopter le slow thoughts.