La Bourse, moteur de rendement

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Face à la faiblesse des taux, la Bourse tire son épingle du jeu.

Les principaux marchés actions affichaient, fin novembre 2019, une santé insolente. La Bourse de Paris, par exemple. Depuis le début de l’année, son indice phare, le CAC 40, a bondi de 25 %. Sur dix ans, le gain dépasse les 60 % ! Tout aussi saisissant sans doute, en 2019, des valeurs jugées peu risquées, donc moins susceptibles de flamber, ont cependant largement surperformé, comme en témoigne le bond de 60 % du numéro un mondial du luxe LVMH ou celui de 40 % de son concurrent Hermès… Les investisseurs qui ont joué en début d’année le côté rassurant du luxe ont eu le nez creux ! Certes, la vie des marchés financiers n’est pas sans accroc. Le piteux quatrième trimestre 2018 a gâché un exercice qui semblait sur de bons rails au point d’engendrer des performances annuelles négatives pour l’essentiel des gérants de la place. Ils se sont cependant bien rattrapés depuis ! JPMorgan AM, qui avait adopté début 2019 une position de sous-pondération sur les actions par rapport au cash et aux obligations s’en mord les doigts. Le gérant est donc revenu en fin d’année sur une position légèrement surpondérée sur cette classe d’actifs. De quoi souligner que dans un environnement de croissance et d’inflation faibles, de taux bas, les actions représentaient aujourd’hui l’essentiel du rendement d’un portefeuille diversifié.

Les Français/es affichent leur défiance

Bien plus que la puissante banque américaine, les Français/es se méfient de la Bourse. Le nombre d’actionnaires individuels a été divisé par deux en dix ans, ils /elles sont environ trois millions. Selon la dernière enquête de Kantar, le taux de détention des actions en direct (PEA et compte titres) est estimé à 6,2 % en mars 2019, son plus bas niveau depuis 2008. Une baisse également constatée pour les fonds et Sicav investis en actions, dont le taux de détention a chuté à 2,3 %. Le recul est d’autant plus significatif chez les particuliers les plus âgés et les plus aisés financièrement, souligne l’AMF dans une récente lettre de l’Observatoire de l’épargne. Seule la détention via des unités de compte au sein de l’assurance-vie progresse, mais en grande partie sous la pression des assureurs. En réalité, les épargnants/es n’aiment pas le risque et manquent, sans doute encore, de culture financière. C’est la raison pour laquelle les assureurs français multiplient ces derniers mois des campagnes de promotion des placements en unités de compte, seuls susceptibles, selon eux, de dégager du rendement dans un environnement de taux très bas. Ils lorgnent également sans doute sur la mise en place, après le PER (Plan d’épargne retraite) depuis le 1er octobre, d’une vraie retraite par capitalisation aux perspectives très alléchantes.

Le trading continue de recruter ses adeptes

Dans cet océan de prudence, pourtant, environ 70 000 personnes en France s’adonnent, quotidiennement ou presque, aux joies du trading, assure Ambroise Lion, directeur général d’IG France. Une bonne nouvelle tant le secteur a été malmené ces dernières années par des sites escrocs ou mal dimensionnés pour les amateurs qui essuyaient alors des pertes considérables en cas de retournement de marché. L’AMF, soutenue par les leaders du secteur, a fait place nette : le secteur ne ressemble plus du tout au Far West des années 2000. « Les effets de levier ont été considérablement réduits en France. Désormais, on peut, certes, perdre son investissement sur des produits dérivés, mais pas plus », explique Ambroise Lion. Pour éviter les déboires de ses clients, IG France, leader du secteur, offre de multiples options, comme des produits barrières qui spéculent sur la hausse et la baisse des marchés, tout en maîtrisant son risque. De même, la société d’investissement propose tout au long de l’année des formations dans ses locaux, des webinaires et des informations financières renouvelées en permanence sur son site. IG autorise également l’ouverture d’un compte titre qui offre l’opportunité par exemple d’investir sur du long terme via une large gamme d’actions, mais aussi via des ETF, ces fonds construits par de grandes sociétés de gestion, qui répliquent un indice.

Une offre adaptée

Pour répondre au besoin d’autonomie et de sécurité de ces clients-là, IG vient de lancer le premier turbo disponible 24 heures sur 24. Ces turbo24 sont des produits à risque limité qui donnent le moyen aux investisseurs de prendre position sur le marché, à un prix qui reflète leur exposition totale dès leur entrée en position. Ils couvrent de nombreux indices, devises et matières premières. Pour Ambroise Lion, le progrès est manifeste : « Pouvoir investir 24 heures sur 24 et 5 jours sur 7 en toute sécurité en bénéficiant de tous les avantages liés au trading sur une place de négociation européenne réglementée constitue une réelle opportunité pour les investisseurs particuliers. »

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