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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !
Cantines : moins de repas bio • Depuis janvier 2022, la loi Egalim fixe l’objectif d’offrir au moins 50 % de produits durables et de qualité dont un minimum de 20 % de produits biologiques dans les repas servis en restauration collective. Or selon une enquête de l’Association des maires de France (AMF), seules 18 % des 2 457 communes interrogées déclarent respecter ce seuil dans leurs cantines. En 2020, lors de la première enquête du genre, elles étaient le double, soit 36 % des gestionnaires à penser pouvoir respecter ces barèmes au 1er janvier 2022. Les difficultés d’approvisionnement en produits de qualité et durables, s’accroissent ces dernières années, comme le coût des denrées (cité par 56 % des répondants), de la diversité ou de la quantité dans l’offre de produits durables et bio (40 %) et des contraintes logistiques (38 %). Les communes subissent une hausse du coût moyen du repas à 8,49 euros (contre 7,63 euros déclarés en 2020), avec un reste à leur charge supérieur à 50 % pour 71 % d’entre elles. L’AMF insiste sur la nécessité d’un meilleur accompagnement à la fois technique et financier de la part de l’État auprès des communes afin qu’elles puissent offrir une alimentation saine dans les cantines.
Guide : un air plus sain • L’Association santé environnement France (Asef) vient de sortir son nouveau guide santé de l’Air Intérieur. Il est important de prendre soin de son air intérieur qui est souvent pollué, entre autres, par les composés organiques volatiles provenant du tabac, du feu de bois, de cuisson des aliments et des solvants et autres peintures présents dans le mobilier. Nous passons plus de 90 % de notre temps enfermés à la maison, au travail ou dans les transports. Nous respirons chaque jour 14 000 litres d’air. Il est essentiel que la qualité de l’air intérieur soit une priorité pour notre santé ! Une récente étude européenne montre qu’une bonne ventilation et aération, qu’une filtration en cas d’air extérieur pollué permettrait de diminuer de 20 à 44 % les pathologies liées à l’air intérieur. Rappelons que la pollution de l’air intérieur serait à l’origine de 20 000 décès prématurés et plus de 30 000 cas de maladies en France par an. La lecture de ce petit guide santé nous permettra de respirer un air plus sain !
Épargne avenir climat pour jeunes • Les plans d’épargne avenir climat (PEAC) destinés aux moins de 21 ans seront disponibles à compter du 1er juillet 2024. L’argent récolté sert à financer des projets liés à la transition écologique. Nous pouvons ouvrir ce plan d’épargne pour notre enfant dès sa naissance. A partir de ses 18 ans, il pourra retirer l’argent qui y a été versé. Quel que soit le mode de gestion que nous avons choisi, l’établissement auprès duquel nous avons souscrit ce placement financier doit nous informer chaque année de la performance de notre plan d’épargne. Le plafond des versements au sein de ce plan d’épargne est de 22 950 euros, comme pour le livret A. Ce plafond peut être dépassé lorsque les intérêts sont ajoutés à notre épargne.
Mortelle pollution de l’air ! • La pollution atmosphérique constitue le deuxième facteur de risque de décès dans le monde, après l’hypertension artérielle et devant le tabac ou la mauvaise alimentation. C’est le triste constat que dressent les instituts de recherche américains Health Effects Institute (HEI) et Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), dans la 5e édition du rapport « State of Global Air ». Plus de 200 pays ont été passés au crible et aucun ne semble être épargné. A l’origine de 8,1 millions de morts sur la planète en 2021, la trop mauvaise qualité de l’air. Chez les enfants de moins de 5 ans, cette pollution a été impliquée dans plus de 700 000 pertes. Parmi ces disparitions infantiles, 500 000 sont attribuables, à l’altération de l’air domestique due à la cuisson avec des combustibles polluants, principalement en Afrique et en Asie.
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