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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !
Énergies renouvelables : tripler la capacité mondiale d’ici à 2030 ! • 2023 a été une excellente année, en ce qui concerne la production d’énergies renouvelables. Selon un nouveau rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), la capacité d’énergie renouvelable ajoutée aux systèmes énergétiques dans le monde a augmenté de 50 % en 2023, atteignant près de 510 gigawatts (GW). Bonne nouvelle : en tenant compte des politiques et des conditions du marché, on estime que la capacité mondiale de production d’énergies renouvelables devrait atteindre les 7 300 gigawatts d’ici à 2028. Ainsi, les énergies vertes deviendraient la principale source d’électricité dans le monde dès début 2025. L’objectif fixé lors de la COP 28 est de les tripler d’ici à 2030.
Des villes clémentes pour les animaux • L’association L214 vient de publier son classement annuel des villes qui agissent pour des meilleures conditions animales. Les résultats du palmarès placent Grenoble, Montpellier et Strasbourg en trio de tête, suivies de Pessac et Lyon. Ce classement a pour objectif de créer une émulation entre les grandes villes pour les inciter à adapter des mesures convenables aux animaux.
Norvège : est-ce raisonnable ? • Attristante nouvelle : la Norvège vient d’autoriser l’exploration des fonds marins mais heureusement, pas leur exploitation en grande profondeur des eaux territoriales de son archipel arctique du Svalbard. Alors que le nord de l’Europe fait face à une vague de froid polaire intensif, signe du changement climatique qui ne cesse d’accentuer les extrêmes de température, ce feu vert, à la prospection minière en grande profondeur est aberration. Rappelons que depuis de nombreuses années, les scientifiques et les ONG de protection de l’environnement alertent sur le péril de cette boîte de Pandore !
Menace sur les requins ! • La population mondiale de requins est en baisse, malgré les efforts déployés afin de réduire la chasse massive de ces animaux pour leur chair, ont alerté des chercheurs dans un récent rapport publié dans la revue Science. Entre 2012 et 2019, le nombre de requins tués par la pêche est passé de quelque 76 millions par an à plus de 80 millions et au moins 25 millions de ces animaux appartenaient à des espèces menacées. Les scientifiques dénoncent les pêcheries qui capturent souvent des requins plus petits en raison du déclin du commerce des ailerons et de la diminution des grands requins. Ils ont constaté aussi une plus grande utilisation des filets maillants et des chaluts pour traquer ces prédateurs dont la disparition peut perturber l’équilibre de l’écosystème marin.
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