Nourrir nos bébés sans sucre ni additifs !

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Ezzedine El Mestiri, fondateur du magazine Nouveau consommateur en 2003
Ezzedine El Mestiri, fondateur du magazine Nouveau consommateur en 2003

Le nombre d’additifs autorisés en alimentation infantile est limité à 65 additifs contre environ 320 en alimentation classique.

Desserts lactés, biscuits, préparations céréalières…Nourrir nos bébés relève, aujourd’hui d’un risque ! L’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) vient de passer au crible 207 références de préparations pour enfants de 6 à 36 mois.

Le constat est alarmant face à une prolifération d’allégations nutritionnelles et santé sur ces produits : 30 % contiennent des apports sucrants et 38 % des additifs. Gravissime, les listes d’ingrédients, les tableaux nutritionnels, les mentions sur les emballages ne respectent pas les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Et pourtant, en matière de préparations pour nourrisson, tout doit être cadré et normé. Le nombre d’additifs autorisés en alimentation infantile est limité à 65 additifs contre environ 320 en alimentation classique.

Améliorer la qualité de l’offre de produits alimentaires

L’OMS recommande que les nourrissons soient exclusivement nourris au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie. Elle voudrait aussi mettre fin à la promotion des substituts du lait maternel et recommande que l’alimentation des enfants entre six mois et deux ans se base sur des aliments riches en nutriments, préparés à la maison. En clair, tous les sucres ajoutés et les édulcorants devraient être bannis de la nourriture pour bébé car un apport élevé en sucre peut augmenter le risque de surpoids et de caries dentaires.

L’association de consommateurs formule plusieurs demandes à destination des industriels et du législateur européen afin d’améliorer la qualité de l’offre de produits alimentaires infantiles : réduire l’ajout de sucres et l’utilisation d’additifs et d’arômes, limiter la présence d’allégations et de messages marketing sur les emballages et les sites Internet. Et pourquoi ne pas proposer des repas salés nutritionnellement denses en mettant en place un étiquetage clair et facilement lisible ! Il est aussi temps d’élaborer des règles plus strictes que ce que prévoit la législation européenne de 2013, jugée insuffisante et pas assez rigoureuse pour les industriels.

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