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Dès la création du Printemps de l’Optimisme, il y a près de 10 ans, nous avons défini un socle de valeurs que nous souhaitons valoriser et faire essaimer dans une société française si peu confiante : altruisme, curiosité, beauté, connaissance, vitalité…. Et, parmi elles, l’engagement.
Une promesse, un partage, une action, la mise en œuvre d’un projet, cette notion nous semble essentielle car elle oblige l’engagé à se décentrer, à sortir de lui-même pour s’intéresser à l’autre, à ce qui l’entoure. Un mouvement, un état d’esprit qui aide à mobiliser ses énergies positives, à mettre en pratique l’altruisme et qui donne à ceux qui s’engagent une grande force. Aujourd’hui l’entreprise ne peut plus se contenter d’être citoyenne, apprenante, bienveillante ou transparente ou formant ses salariés tout au long de la vie. Elle doit être tout cela en même temps…et même plus.
Cette notion recouvre une multitude de dimensions. C’est pourquoi, comme créateur du printemps de l’optimisme et président de la ligue des optimistes de France j’ai décidé d’organiser le mois de l’engagement. Nous avons demandé à nos experts, philosophes, économistes, ou à des personnalités engagées, de nous dire tout au long de ce mois de juin ce que signifie l’engagement pour eux.
Parmi ces témoignages, vous entendrez notamment ceux de Philippe Croizon, athlète, chroniqueur, conférencier. Philippe a fait de son handicap une force, un engagement exceptionnel dans la vie. Nicolas Bouzou, économiste, essayiste, chroniqueur, créateur des Rencontres de l’avenir. Ilona Boniwell, Directrice de Positran, co-directrice du programme MAPP CP (MSc in Applied Positive Psychology and Coaching Psychology) – University of East London (UEL), responsable du programme de doctorat en psychologie positive et en psychologie du coaching – UEL. Philippe Gabilliet, professeur de management à l’ESCP-EAP, coach, conférencier et vice-président de la Ligue des Optimistes de France ; Gilles Vanderpooten, auteur, directeur de l’association Reporters d’Espoirs ;
Un programme plein d’optimisme à retrouver sur notre site internet, printempsdeloptimisme.com
Pour aller plus loin, j’ai également fait réaliser par l’institut Opinion Way un sondage exclusif dont les résultats sont révélateurs du fait que les Français, malgré le scepticisme ambiant, considèrent bel et bien l’optimisme comme une valeur de l’engagement.
On parle de «décivilisation», de désimplication généralisée, de démission à l’égard de nos valeurs. C’est le moment de regarder ce à quoi tiennent réellement les citoyens, comment ils définissent l’engagement, sur quoi ils peuvent se mobiliser. Certains de ces résultats ont été réservés pour ce numéro spécial d’EcoRéseau.
Sans surprise, l’opinion met en tête des raisons de s’engager (89%) le soutien de ses proches lorsqu’ils sont dans le besoin.
Plus étonnant, tant est légendaire le pessimisme collectif des Français, les personnes interrogées placent en seconde position (68%) la capacité d’être optimiste pour l’avenir.
L’ENGAGEMENT APPARAÎT BEL ET BIEN COMME UNE VALEUR POSITIVE LIÉE À L’OPTIMISME.
En 3ème position, loin devant les autres items (67%), figure le fait de donner de son temps pour une cause qui nous dépasse.
Les enjeux les plus importants pour s’engager sont d’abord, aux yeux des Français, la lutte contre le réchauffement climatique (55%), ainsi que le soutien à l’économie française via le Made in France, les circuits courts etc.
(44%). C’est la confirmation d’une forte mobilisation sur les nouveaux enjeux de la planète et de la consommation. En 3ème position (42%) figure la préservation des acquis sociaux.
Les moyens les plus adaptés pour s’engager confortent les nouveaux enjeux déjà évoqués. Sur les 3 moyens arrivant largement en tête, 2 concernent la consommation responsable d’énergie (49%) et la sélection de productions et produits correspondant à nos valeurs (47%). En tête, de peu il est vrai, (50%) figure le vote. La démocratie a encore de l’espoir !
Vous conviendrez avec moi que tous ces enjeux sociétaux s’ajoutent encore à ceux déjà évoqués pour conduire nos entreprises à être réellement engagées.
Les personnalités incarnant le mieux l’engagement ont fait l’objet d’une attention particulière. Une question ouverte, sans liste pré-établie, a d’abord été posée aux personnes interrogées. Puis les 5 personnalités les plus citées spontanément ont fait l’objet d’une question fermée.
Thomas Pesquet, l’espace est un engagement qui fait toujours rêver, arrive en tête (28%).
Plus surprenant peut être, Brigitte Bardot arrive en seconde position (27%).
LA POPULARITÉ DU COMBAT POUR LA DÉFENSE DES ANIMAUX EST CONFIRMÉE PAR LA PRÉSENCE DANS CE TOP 5 DE L’ENGAGEMENT DE HUGO CLÉMENT, JOURNALISTE ET MILITANT POUR LE BIEN-ÊTRE ANIMAL.
Line Renaud apparaît en 3ème position (14%), comme l’une des femmes françaises dont les engagements sociétaux sont les plus forts et les plus anciens. A égalité avec Hugo Clément (11%) figure Laurent Berger qui a marqué l’actualité sociale et fait figure d’un syndicalisme responsable.
Vous regretterez comme moi qu’aucun entrepreneur ne figure dans ce top 5. Cela veut dire que le lien n’est pas encore établi entre les attentes des français à l’égard de l’engagement et les initiatives des entreprises qui pourtant se multiplient sur toutes les priorités évoquées dans ce sondage. A nous, à tous les acteurs de prendre davantage leur part de ce combat. Et à EcoRéseau de développer encore son inlassable travail de valorisation de tous ceux qui innovent, tracent, entreprennent…et s’engagent.
