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Mirakl assoit son statut de licorne française • « Je ne suis pas très à l’aise avec le terme de licorne, parce que c’est un animal qui n’existe pas. Or nous, on est une vraie boîte avec des vrais clients, des vrais collaborateurs qui travaillent au quotidien », explique pour nos confrères de Maddyness Philippe Corot, cofondateur et co-CEO de Mirakl. Effectivement les performances de l’entreprise spécialisée dans l’édition de places de marché, elles, existent bel et bien. Car oui, la licorne – valorisée plus de 3,5 milliards de dollars – vient d’annoncer une croissance de 20 % de son revenu annuel récurrent et un seuil de rentabilité atteint pour son activité historique. Des chiffres insolents en dépit d’un contexte du e-commerce difficile dans le monde et une inflation galopante qui détourne les consommateurs des achats non alimentaires.
Connaissez-vous la « cheapflation » ? • Encore un nouveau terme lié à l’inflation. Après la shrinkflation… Place désormais à la cheapflation ! Concrètement, il s’agit là-encore d’un stratagème opéré par les industriels pour réduire leurs coûts tout en proposant des produits au même prix, voire à un prix plus cher. La pratique consiste à remplacer certains ingrédients qui entrent dans la composition d’un produit par des substituts moins chers… Rien d’illégal, mais le procédé reste trompeur pour les consommateurs les moins avertis. Surtout, il présente des risques d’aggravation de malbouffe. L’association de défense des consommateurs Foodwatch pointe d’ailleurs quelques produits qui illustrent cette cheapflation, citons-en quelques-uns : des bâtonnets de surimi Fleury Michon, qui comprennent 11 % de chair à poisson en moins alors que le prix au kilo a augmenté de 40 % entre 2021 et 2023 ; une mayonnaise Maille (marque du groupe Unilever) ; un chocolat Milka (Mondelez) ; un poisson de la marque Findus (Nomad Foods). Entre autres.
L’emploi salarié stable au dernier trimestre 2023 • Les notes de conjoncture s’enchaînent et l’heure est au bilan de l’année 2023. L’emploi salarié du secteur privé a été stable entre fin septembre et fin décembre 2023, après une hausse de 0,1 % le trimestre précédent, rapporte l’Insee ce mercredi 7 février dans une première estimation. Dans le détail, il semble que l’industrie parvienne à tirer son épingle du jeu : en hausse de 0,3 % au quatrième trimestre 2023, après +0,4 % au troisième (soit +9 600 emplois après +11 900 emplois au trimestre précédent). En revanche, hors intérim les recrutements dans le secteur de la construction restent toujours à la peine.
Quelles sont les entreprises préférées des jeunes diplômés et étudiants en 2024 ? • La rémunération (70 %), l’ambiance de travail et la culture d’entreprise (61 %) et les conditions de travail proposées (54 %) sont les trois critères majeurs qui orientent la décision d’un jeune diplômé ou d’un étudiant à rejoindre tel ou tel employeur. C’est en tout cas ce qu’il ressort de la 11e édition de l’enquête annuelle menée par l’agence de communication Epoka en partenariat avec Occurrence (groupe Ifop), publiée le 7 février. Voici le top 10 des employeurs préférés des jeunes diplômés et étudiants en 2024 :
- LVMH
- L’Oréal
- Apple
- Thalès
- Microsoft
- Airbus Group
- Hermès
- Decathlon
- Dassault Systèmes
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