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Des recettes à hauteur de 2 milliards de dollars. Vraiment ?
La FIFA organisera en fin de saison, sa première Coupe du monde des clubs avec 32 équipes. Prévue du 15 juin au 13 juillet, la compétition verra s’affronter les meilleurs clubs du monde. Mais les ambitions financières prévues par la FIFA pourront-elles voir le jour ?
La Coupe du monde des clubs existe depuis plus de 20 ans, mais connaît un faible succès auprès des fans. Pour cette édition 2025, la compétition revient avec un tout nouveau format. Qui propose notamment l’extension du nombre d’équipes à pouvoir participer au championnat. Elles seront 32 à y concourir. On peut citer entre autres, le Real Madrid, Chelsea, le Bayern Munich ou encore le Paris Saint-Germain, seul représentant français. La compétition se déroulera aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet, 12 sites accueilleront les 63 matches à travers les différents états américains. Le tirage au sort a eu lieu jeudi 5 décembre. Le PSG a hérité d’un groupe composé de l’Atlético de Madrid, Botafogo et des Seattle Sounders.
Seuls les meilleurs clubs des six confédérations internationales (UEFA, AFC, CAF, Concacaf, OFC, CONMEBOL) pourront participer. En clair, les vainqueurs de la Ligue de champions depuis 2021 et pour les autres équipes un classement des résultats sera établi. À noter que l’UEFA, possède un ticket d’entrée pour 12 clubs alors que l’OFC, le championnat en Océanie, peut faire participer seulement 1 équipe. Du côté de l’organisation des matchs, le format reste le même que les autres grandes compétitions. Avec des phases de poules, des qualifications en huitièmes, jusqu’à la finale.
Une compétition qui n’attire pas ?
Même si le programme reste attrayant, la recette a du mal à séduire. D’autant plus, qu’à 6 mois de l’ouverture de la compétition, la FIFA n’a toujours pas officialisé les stades, les diffuseurs et les sponsors. Mais pourquoi ce manque d’engouement ? Si les diffuseurs sont prêts à payer pour avoir l’exclusivité des matchs de Ligue des champions en France, ce n’est pas le cas pour la Coupe du monde des clubs. Un constat qui s’explique par le fait que peu de clubs français y concourent. En effet, les saisons précédentes, seules les équipes qui avaient décroché la coupe aux grandes oreilles pouvaient y participer.
Ce tournoi étant principalement organisé en Asie, le décalage horaire empêchait de suivre de nombreux matches. L’édition 2020 avait été programmée en décembre, un timing loin d’être idéal puisque les compétitions européennes se déroulent en même temps. De plus, le format des matchs était disparate. Certaines équipes faisaient leur entrée en compétition pour les barrages quand d’autres le faisaient en quart de finale. À la fin, la victoire revenait le plus souvent aux équipes européennes.
Des ambitions financières élevées
Alors même que l’instance dirigeante du football mondial ambitionne des recettes de 2 milliards de dollars, les partenaires autour de l’évènement se font discrets. Un défi de taille, puisque les chiffres annoncés sont très, voire trop ambitieux. Gianni Infantino, président de la FIFA a signé un contrat avec AB InBev, Hisense et Bank of America mais attend encore tous les accords pour la vente des droits audiovisuels. En France, Dazn serait sur le point de conclure un accord pour diffuser les matchs. Dans le détail, chaque équipe participante touchera 18 à 19 millions de dollars, soit un total de 608 millions de dollars.
Sans compter, les primes pour chaque tour de 25 millions de dollars par équipes, pour un total de 750 millions de dollars jusqu’à la finale. Le gagnant repartirait cette année avec un montant de 100 millions de dollars. Lors de la saison précédente le Real Madrid avait remporté 89 millions de dollars. Mais face aux prix et aux coûts de production exorbitants, la FIFA doit trouver des alternatives financières, pour espérer que la compétition voit le jour. Des pourparlers seraient en cours avec l’Arabie saoudite mais rien n’assure que le budget pourra être bouclé.
